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technologies / Pegasus : enquête ouverte après l’espionnage de diplomates américains

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Àla suite de révélations par la presse, la société NSO Group, fabricante du logiciel d’espionnage Pegasus, a annoncé vendredi 3 décembre l’ouverture d’une enquête interne, après avoir appris que son logiciel pourrait être impliqué dans l’espionnage de diplomates américains en Afrique. Selon la presse, les diplomates concernés auraient reçu une alerte sur leur téléphone, les informant que leurs appareils avaient été contaminés par le logiciel, capable de mettre sur écoutes son utilisateur et d’en récupérer toutes les données.

NSO Group a indiqué dans un message transmis à l’AFP avoir d’ores et déjà suspendu les clients potentiellement concernés « en raison de la gravité des accusations », sans toutefois les identifier. Le groupe assure n’avoir reçu « pour l’instant aucune information, numéro de téléphone ou indication que les logiciels de NSO aient été utilisés dans cette affaire ». Mais il se dit prêt « à coopérer avec toute autorité gouvernementale compétente et à partager toutes les informations en sa possession ».

Un collectif de médias internationaux a révélé cet été que Pegasus avait permis d’espionner les numéros de journalistes, hommes politiques, militants ou chefs d’entreprise de différents pays, y compris le président français Emmanuel Macron. Mais les diplomates américains semblaient avoir été épargnés, notamment car Pegasus est, selon NSO, conçu pour ne pas pouvoir être utilisé sur des numéros commençant par + 1, soit l’indicatif téléphonique des États-Unis.

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