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Santé / Le variant Omicron entraîne des risques « très élevés », selon une agence sanitaire européenne qui presse pour un « renforcement » des restrictions

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La directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a donné une allocution alarmiste, mercredi 15 décembre, au sujet du variant Omicron. « Dans la situation actuelle, la vaccination seule ne nous permettra pas d’empêcher (son) impact (…), car il n’y a pas le temps pour combler les déficits de vaccination toujours existants », explique Andrea Ammon dans une vidéo.

L’agence sanitaire de l’UE a également relevé d’un cran, à « très élevée », son évaluation des risques du nouveau variant pour la santé publique, en recommandant une série de mesures dont le retour au télétravail et une prudence accrue lors des célébrations et voyages de fin d’année.

Selon elle, il est « très probable » que le nouveau variant provoque des hospitalisations et des morts supplémentaires par rapport aux précédentes prévisions, basées sur le variant Delta, jusqu’ici dominant. Pour que le fardeau sur le système de santé reste « gérable », l’ECDC a de nouveau appelé à une « réintroduction rapide et à un renforcement » des mesures dites « non pharmaceutiques » contre le Covid-19, terme recouvrant les restrictions en général.

Retards dans la vaccination

Pour la commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, « les mois à venir seront difficiles ». « Omicron est susceptible d’arriver par une grande vague, ce qui entraînera une nouvelle pression sur les systèmes de soins de santé », a-t-elle déclaré. Si 66 % de la population au sein de l’UE est déjà entièrement vaccinée, explique-t-elle, « nous pouvons faire beaucoup mieux. Les troisièmes doses devraient être notre brise-lames ».

« Nous avons besoin du plus grand respect des mesures de santé publique, combiné à une augmentation rapide de la vaccination de rappel pour faire face à l’Omicron », a plaidé Mme Kyriakides, ajoutant qu’il était « très inquiétant » que certains pays aient pris du retard dans le déploiement de la vaccination.

Rappel avec Johnson & Johnson

Dans ce contexte, l’Agence européenne des médicaments (AEM) a déclaré, mercredi, que le vaccin de Johnson & Johnson pouvait être utilisé pour des doses de rappel au moins deux mois après la première dose chez les personnes de 18 ans et plus. Dans un communiqué, l’AEM a précisé :

« La recommandation fait suite aux données montrant qu’une dose de rappel du vaccin anti-Covid-19 Janssen administrée au moins deux mois après la première dose chez les adultes a entraîné une augmentation des anticorps contre le SARS-CoV-2. (…) Le risque de thrombose en association avec une thrombocytopénie (STT) ou d’autres effets indésirables très rares après un rappel n’est pas connu et fait l’objet d’un suivi attentif. »

Il s’agit du troisième vaccin – après ceux de Pfizer-BioNTech et de Moderna – à pouvoir être utilisé dans l’Union européenne (UE) pour un rappel chez les adultes.

L’AEM, dont le siège est à Amsterdam, recommande son administration au moins deux mois après l’injection de la dose unique du vaccin Janssen de Johnson & Johnson. Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’AEM a également conclu qu’une dose de rappel avec le vaccin de Johnson & Johnson peut être administrée après deux doses de l’un des vaccins à ARN messager autorisés dans l’UE : Pfizer ou Moderna.

Source : lemonde

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