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Santé / L’Hôpital général de Niakara en quête d’un bloc opératoire et d’un centre de transfusion sanguine

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Situé dans le nord de la Côte d’Ivoire, l’Hôpital général de Niakara est en pleine réhabilitation. À côté des travaux réalisés, les populations réclament la construction d’un bloc opératoire et d’un centre de transfusion sanguine.

Depuis février 2021, des travaux de plomberie, d’électricité, de plafonnage et de peinture des bâtiments de l’Hôpital général de Niakara se déroulent dans ce centre de santé. Ces travaux concernent également la construction d’une salle de conservation de produits pharmaceutiques, la modification du préau de vaccination et la réalisation d’une clôture dudit Hôpital. Des travaux qui viendront, à coup sûr, soulager les populations, mais l’on a pu constater que les usagers de ce centre de santé attendent beaucoup plus de cette réhabilitation. En effet, en mission à Niakara samedi 31 juillet 2021, nous avons donné la parole à N’Guessan Kouassi Zoé, une sage-femme admise à la retraite, qui a exprimé le vœu de voir la construction d’un bloc opératoire et d’un centre de transfusion sanguine à l’Hôpital général de Niakara.

« L’Hôpital ne dispose pas de bloc opératoire. Donc en cas de complication lors d’un accouchement, on est obligé d’évacuer la parturiente. Alors que s’il y a un gynécologue, on n’a pas besoin de parcourir près de 70 km pour aller à Katiola pratiquer une césarienne. Nous avons donc demandé un bloc opératoire et un site de transfusion sanguine, puisque nous sommes sur un axe où il y a beaucoup d’accidents », a mentionné N’Guessan Kouassi Zoé qui part à la retraite après 35 ans de service à l’Hôpital général de Niakara. Cette dernière s’est félicitée de la baisse de la mortalité infantile depuis l’avènement de la Croix rouge dans la Région. Elle note également avec satisfaction la présence de centres de l’Aibf (Association ivoirienne pour le bien-être familial) chargés de la sensibilisation des jeunes filles afin de prévenir les grossesses précoces. « Ces centres font la promotion de la planification familiale », confie N’Guessan Kouassi Zoé.

Il faut noter qu’actuellement, la maternité de l’Hôpital de Niakara enregistre 5 à 7 accouchements par jour. Pendant les périodes creuses, ce sont 3 à 4 accouchements qui sont pratiqués. L’âge des mères varie de 15 ans à 40 ans. Une femme qui a bien suivi ses CPN (Consultations prénatales) est rarement exposée à des problèmes lors de l’accouchement. L’Hôpital général de Niakara est bâti sur une superficie d’environ huit hectares.

 

Source : Linfodrome.com

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