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Côte d’Ivoire / Le CNSER déplore le « tract » publié par Mariatou Koné après le viol de l’institutrice à Sandégué

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Deux Plateformes Facebook du Ministère de l’Education nationale ont publié, il y a quelques heures, un communiqué suite au viol d’une institutrice à Sandegué. Ledit communiqué a été repris dans le journal de 13h de la RTI.

Le Comité National pour la Sauvegarde de l’École de la République (CNSER) félicite le MENA pour son « communiqué ».  Quoique publié sur les Plateformes officielles du MENA et lu à la RTI, ce texte presenté comme un communiqué officiel, dans la forme et dans le fond, s’apparente plutôt à un tract : il ne porte, entre autres, ni la signature ni le cachet de la tutelle.

Madame la ministre dispose d’un puissant réseau d’informations dans cette région, à travers les autorités policières, la gendarmerie, le DRENA, les IEP, etc. Les faits ont été commis dans la nuit du 6 au 7 octobre 2021. Le cabinet ministériel n’avait-il pas été informé, depuis lors, par tous ces relais d’informations ? Le CNSER observe que la réaction du ministère n’a pas été aussi prompte qu’aurait souhaité notre structure.

Le CNSER ne connaît pas l’étendue de la zone du crime. Mais, les premières informations recueillies laissent entendre qu’il s’agit d’un petit village voire un campement. Pour qui connait la vie en zone rurale doit savoir que les informations circulent, de bouche à oreille, relativement plus vite que dans les villes. Qui plus est, les habitants des zones rurales se connaissent presque et savent qui fait quoi ou qui est susceptible de faire quoi. Les gendarmeries et le commissariats de proximité ont des « indics » parmi les villageois qui leur fournissent des informations sur les délinquants, potentiels et en puissance. Toutes choses qui permettent aux forces de l’ordre de tenir la main courante.

Même si le mot « violeur » n’est pas inscrit sur son front, retrouver, dans un petit périmètre, un quidam qui a maltraité et souillé le corps d »une institutrice durant toute une nuit, et qui pourrait ne pas être à son premier crime, cela n’est quand même pas chercher une aiguille dans une botte de foin.

 

Source : Afriksoir.net

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