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Technologies / [Etude] 5% des Français ont déjà utilisé un véhicule autonome

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Si seulement 5% des Français ont déjà utilisé un véhicule autonome, ce moyen de mobilité gagne en visibilité. La deuxième édition du baromètre Vedecom et Macif sur l’acceptabilité de cette technologie par les Français montre qu’elle se fait sa place dans l’espace public malgré une disparité entre les personnes habitant en zone rurale et en zone urbaine.

Au-delà du développement de la technologie, le sujet de l’acceptabilité des véhicules autonomes par les citoyens est essentiel. Afin de mesurer de degré d’acceptabilité par les Français, l’institut Vedecom et la Macif réalisé un baromètre [voir méthologie en fin d’article] dont les résultats de la deuxième édition ont été publiés en février 2022.

UNE MEILLEURE VISIBILITÉ POUR LE VÉHICULE AUTONOME
73% des Français ont une attitude positive vis-à-vis des véhicules autonomes, une statistique en croissance de 3 points par rapport à l’édition précédente. Lors du baromètre, Vedecom et la Macif ont essayé de voir si la position des Français avait évolué par rapport à la précédente édition. Cette technologie semble se faire de plus en plus connaître. « La côte de popularité du véhicule autonome s’améliore lentement mais sûrement », commente Eric Lebeau, directeur général de l’Institut Vedecom.

Le véhicule autonome gagne en visibilité : 18% des sondés en ont déjà vu un (contre 12% lors du précédent baromètre). A noter une différence selon que les personnes interrogées habitent en zone rurale ou urbaine : 12% des habitants des zones rurales ont déjà vu un véhicule automatisé contre 23% des urbains.

95% des Français n’ont jamais utilisé un véhicule autonome (contre 97%). Mais le véhicule autonome ne fait pas trop peur puisque plus d’un Français sur deux (53,50%) souhaite tester un véhicule autonome dans les années à venir (soit +11 points). Et 39% des sondés projettent d’utiliser régulièrement un véhicule autonome (contre 33%).

POUR QUELLES UTILISATIONS ?
67% des Français estiment que le véhicule autonome partagé permettra aux habitants des zones rurales de ne plus être dépendants de la voiture individuelle. « Le véhicule autonome doit d’abord répondre à un besoin de société avant d’être une technologie individuelle, abonde Yann Arnaud, directeur réponses besoins sociétaires et innovation à la Macif et pilote de la communauté d’intérêt sur le véhicule autonome. C’est en ce sens que la navette autonome partagée permettra de redynamiser des territoires isolés en donnant accès à l’emploi, à la santé ou en rendant la mobilité accessible à tous ».

Pour la première fois cette année, ils ont été interrogés sur les principaux éléments qui les inciteraient à utiliser un véhicule autonome en général. Viennent en premiers le bien-être et la liberté, puis le confort et la sérénité. Les Français imaginent des usages de navettes autonomes pour faire ses courses, aller à des rendez-vous, se rendre à la gare ou au travail. Ils envisagent un usage prioritaire pour les personnes âgées ou n’ayant pas le permis, ainsi que ceux n’ayant pas de voiture et les personnes à mobilité réduite.

EN SÉCURITÉ DANS UN VÉHICULE AUTONOME
Une statistique ne change pas par rapport à la précédente édition : 6 Français sur 10 (57,80%) déclarent qu’ils se sentiraient en sécurité dans un véhicule automatisé. 54% des Français (+ 2 points) estiment que le véhicule autonome est fiable. Sur ce sujet de la sécurité et de la fiabilité, une statistique est intéressante : la moitié des sondés est favorable au transport par navettes autonomes d’enfants et d’adolescents en zone rurale. Cela montre la confiance en cette technologie, lorsqu’elle sera certifiée.

Toutefois, les Français préfèrent les véhicules autonomes de niveau 3 SAE. Un véhicule autonome qu’ils puissent reprendre en main et dont ils gardent la maitrisent et le contrôle pour 55% des sondés.

« Cette deuxième enquête montre clairement le lien direct et positif entre expérimentation et acceptabilité du véhicule autonome : il est temps maintenant de passer au déploiement et à l’observation de véritables pilotes de services opérationnels », résume Eric Lebeau. Un des grands enjeux semble se situer en zones rurales où l’attente est forte pour les personnes rencontrant actuellement des difficultés pour se déplacer. Mais, ce sont également sur ces zones où les véhicules autonomes ont le moins de visibilité auprès des Français.

Source : digitale

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