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Technologies / Apps de messagerie anonyme mises à l’index

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Snap a suspendu les services Yolo et LMK mis en cause dans une affaire de cyberharcèlement fatal.

Les éditeurs des applications Yolo et LMK devront rendre des comptes à la justice. La mère d’un adolescent qui a commis l’irréparable l’année dernière les accusent d’y avoir contribué, selon une plainte déposée à Los Angeles, en Californie. Les deux applications sont populaires sur Snapchat en permettant aux habitués de créer facilement des des sondages et des questions-réponses pour interagir avec leurs amis. Yolo et LMK permettent également d’envoyer des messages de manière anonyme, ce qui facilite la cyberintimidation à un degré tel que les applications doivent être considérées comme dangereuses, accusent les avocats de la plaignante.

L’action en justice précise que les plaignants ne veulent pas punir les utilisateurs qui ont envoyé les messages d’intimidation, mais uniquement les sociétés qui les ont facilités, à savoir Snap et les développeurs de Yolo et LMK. Snap, éditeur de Snapchat, a pris les devants en suspendant leur intégration sur l’app rendue possible via son kit de développement.

«Contenus répréhensibles»

Les deux autres éditeurs n’ont pas répondu aux sollicitations du site TheVerge. Yolo, propriété de Yolo Technologies, a été retirée des boutiques d’applications d’Apple et de Google. LMK, qui est développée par LightSpace, pouvait toujours être téléchargée sur les deux magasins d’applications, mais toute tentative de partage de contenu sur Snapchat génère un message d’erreur, a relevé le site américain.

Les deux applications ont fait différentes promesses concernant la protection contre l’intimidation sur leurs plateformes. Yolo prévenait les utilisateurs lors de l’installation qu’elle n’avait «aucune tolérance pour les contenus répréhensibles ou les utilisateurs abusifs», tandis que dans sa foire aux questions LMK assurait faire «de gros efforts pour protéger (sa) communauté» avec une combinaison de modération automatisée et humaine. L’app Sarahah avait déjà défrayé la chronique il y a quelques années pour cette problématique d’intimidation en ligne liée à l’envoi de sondage avant d’être bannie des magasins d’applications.

Source : Lessentiel.lu

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