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Santé / Le variant Omicron semble un peu moins virulent

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Omicron, le nouveau venu de la galaxie Covid, occupe les virologues. Les premières données «montrent qu’il serait beaucoup plus contagieux que le variant Delta, mais aussi moins virulent», indique Trung Nguyen, responsable du service de virologie au Laboratoire national de santé (LNS). Il insiste sur le fait qu’il s’agit «d’analyses établies sur quelques centaines de cas, donc à confirmer».

Pour l’instant, les vaccinations classiques semblent «un peu moins efficaces sur Omicron. Mais la troisième dose, ou deux doses couplées à une infection, ont l’air de protéger». Si les premières analyses se confirment, «un variant plus contagieux mais moins virulent serait une bonne nouvelle, car il finirait par immuniser naturellement la population sans trop peser sur le nombre d’hospitalisations», reprend le virologue.

Omicron est encore jeune. «Il a été déclaré le 24 novembre, il circule depuis environ trois semaines», rappelle Trung Nguyen. Le variant a été découvert en Afrique du Sud, «qui dispose d’une grosse capacité d’analyse, ce qui n’est pas le cas de tous les pays. Donc il vient peut-être d’un pays voisin». Chaque infection constitue «un petit variant, mais la plupart n’ont pas d’effet sur l’épidémie et s’arrêtent rapidement». De temps en temps, l’un d’eux prend de l’ampleur.

Le développement d’un variant est aléatoire et suit une logique de probabilité: «Une grande population, une forte densité et un grand nombre d’infections augmentent les risques de mutations du virus». C’est pourquoi les principaux variants repérés jusqu’à présent viennent de pays très peuplés (Afrique du Sud, Brésil, Inde, Royaume-Uni). Empêcher leur développement est possible via «la vaccination, qui casse le rythme d’infections, et les gestes barrières». En attendant, Trung Nguyen estime que l’arrivée d’Omicron au Luxembourg est «une question de jours, puisque tous les pays limitrophes sont concernés». Beaucoup de cas positifs sont séquencés, «en ciblant d’abord les personnes de retour de voyage» et les échantillons dont «une première analyse a décelé une possible mutation».

Source : lessentiel.lu

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