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Santé / Fait-on davantage de cauchemars avec le Covid-19

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Le Covid-19 s’invite-t-il aussi dans nos nuits ? Selon une étude, plus la forme de la maladie est sévère et plus les patients seraient vulnérables aux cauchemars. Précisément, ceux qui ont été touchés par le virus seraient davantage sujets aux cauchemars.

Pour expliquer ce lien, certains chercheurs assurent que l’infection est une expérience d’une intensité comparable à celle d’un attentat terroriste ou d’une catastrophe naturelle. Afin de parvenir à cette conclusion, cette étude a été menée par des spécialistes du sommeil dans 14 pays. Ils ont comparé la fréquence des rêves et des cauchemars de deux groupes de 544 personnes, dont un groupe qui avait eu le Covid-19. Ces conclusions ont été publiées dans le journal médical Nature and Science of Sleep.

Anxiété et dépression

« Avant même de rapporter des cauchemars, les gens tendaient à se rappeler davantage de leurs rêvesdepuis le début de la pandémie, qu’avant la pandémie. Cela pourrait être dû au fait que le télétravail a permis à plusieurs de se lever plus tard, et que c’est principalement le matin que nous rêvons, pendant ce qu’on appelle le sommeil paradoxal », a rapporté un auteur de l’étude, le professeur Charles Morin, de l’École de psychologie et du Centre de recherche CERVO de l’Université Laval. Avant de compléter : « Et si on se souvient davantage de nos rêves, les chances sont alors plus grandes qu’on capte un cauchemar au travers de ça, parce que tout le monde fait des cauchemars à un moment ou un autre ».

Avec l’apparition de l’épidémie de Covid-19, la fréquence des cauchemars a explosé de 50 % dans le groupe touché par le virus et de 35 % dans le groupe témoin. De plus, ceux qui ont été affectés par une forme modérée ou grave de la maladie faisaient plus souvent des cauchemars que ceux qui ont été touchés par des formes plus légères du virus. Ce n’est pas le seul apprentissage de cette étude. Ceux qui ont été touchés par le Covid-19 souffraient davantage de stress post-traumatique, d’anxiété et de dépression.

Source : santemagazine

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