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Santé / Evaluation des résultats d’un projet sur la planification familiale en vue de son implémentation à l’échelle nationale

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Les résultats du projet AmplifyPF, axé sur la santé mère /enfant et la planification familiale, mis en œuvre depuis 2018,  sont évalués par les parties prenantes lors d’un atelier organisé jeudi 30 juin 2022 à Abidjan, afin d’envisager son implémentation à l’échelle nationale.

Ce projet financé par l’USAID et dirigé par Pathfinder International est mis en œuvre au Burkina Faso, en Côte d’ Ivoire, au Niger et au Togo. Il vise une mobilisation des partenaires en faveur de l’élargissement de l’accès et de l’utilisation des services de planification familiale de qualité en Afrique de l’ouest.

En Côte d’ Ivoire, il est mis en œuvre dans  les districts sanitaires d’Abidjan ( Abobo, Songon, yopongon), Bouaké et Daloa.

Le projet a permis de mettre en place un modèle de fonctionnement et d’organisation des districts pour mobiliser les ressources locales notamment des sociétés, des supermarchés, des entreprises qui peuvent aider le district à investir dans la planification familiale, a expliqué le chargé des pratiques à hauts impacts du projet Amplify PF, Dr Moise Tetchi.

Après quatre années d’exécution, il s’agit au cours de cette revue de réunir les partenaires dont la mairie, le district, le comité technique d’appui, les jeunes champions pour porter une réflexion « profonde » sur l’impact de ce projet. En somme, il est question d’apprécier sa mise en œuvre, les progrès réalisés, les difficultés rencontrées et les ajustements nécessaires pour atteindre les objectifs fixés, à une année de son terme ( 2023), et voir sa pérennisation.

“On marque un pas pour réfléchir, pour analyser  les recommandations et voir comment répliquer le projet dans les autres régions et districts sanitaires »  a expliqué Dr Tetchi.

Selon le Fonds des Nations Unies pour la  population (FNUAP),  en Côte d’Ivoire, l’utilisation de la  planification familiale chez les femmes en union demeure faible car la prévalence contraceptive moderne  est de 14, 3%. L’une des conséquences de cette faible prévalence  se traduit par un indice synthétique de fécondité (ISF) encore élevé de 4,6 enfants par femme et un ratio de mortalité maternelle élevé de 614 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes selon l’enquête sur la démographie et la santé (EDS) 2012.

Source : AIP

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