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Santé / Entrée en vigueur du pass sanitaire européen pour la relance des voyages

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Le pass sanitaire européen ou encore le certificat numérique Covid européen, visant à faciliter les déplacements et relancer le tourisme au sein de l’Union européenne, est entré en vigueur jeudi 1er juillet 2021, rapporte la presse internationale.

Le certificat sanitaire européen est désormais fonctionnel dans 26 pays de l’Union Européenne. Seule l’Irlande, touchée par des cyberattaques, ne s’est pas encore connectée au portail commun.

Le certificat comporte un code QR et une signature numérique attestant de son authenticité, qui pourront être lus par tous les pays de l’UE. Il peut être présenté aux autorités chargées de le contrôler sous forme digitale sur smartphone, ou imprimé sur papier.

Le pass, livré gratuitement, atteste qu’une personne a été vaccinée contre le Covid-19, qu’elle a passé un test négatif, ou qu’elle est immunisée après avoir contracté la maladie.

L’UE a recommandé au pays d’accepter les tests antigéniques rapides et les PCR (Polymerase Chain Reaction ou réaction de polymérisation en chaîne), et d’harmoniser leur durée de validité (pas plus de 72 heures avant l’arrivée pour les PCR, pas plus de 48 heures pour les antigéniques). Pour prouver qu’elle a été immunisée, une personne devra fournir un test PCR positif prouvant son infection. La durée de validité de ce test positif est fixée à un maximum de 180 jours, mais les Etats peuvent décider de la réduire.

Les pays sont tenus d’accepter sur leur sol les voyageurs vaccinés avec les quatre produits autorisés au niveau de l’UE par l’Agence européenne des médicaments (EMA). A savoir, Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson&Johnson. Ce n’est pas le cas de la version indienne du vaccin contre le Covid-19 d’AstraZeneca (Covishield), en raison selon l’EMA de “différences” possibles dans la fabrication.

Toutefois, les Etats membres peuvent – mais n’y sont pas obligés – admettre les personnes vaccinées avec des sérums autorisés dans certains pays de l’UE (comme le russe Spoutnik utilisé en Hongrie), ou avec des produits homologués par l’Organisation mondiale de la Santé (comme le chinois Sinopharm, mais aussi le Covishield très utilisé en Afrique).

L’Union africaine (UA) a averti que la non-prise en compte du Covishield entraînerait un risque de “discrimination”. Le système de solidarité international Covax, qui repose pour l’essentiel sur les doses d’AstraZeneca fabriquées en Inde, a également réclamé jeudi 1er juillet un traitement équitable pour tous les vaccins homologués par l’OMS.

Le certificat est censé dispenser son titulaire d’un test supplémentaire ou d’une quarantaine à l’arrivée, mais il est toujours possible pour un Etat membre d’introduire des restrictions si la situation du pays ou de la région de provenance du voyageur se détériore.

La réglementation européenne concerne la libre circulation, mais les Etats membres sont autorisés à utiliser ce certificat européen à d’autres fins (concerts, festivals, etc) dans le cadre de leur droit national.

Les voyageurs peuvent consulter le site “Re-open EU” qui recense les conditions applicables dans les différents pays.

Source : AIP

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