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Santé / Covid-19 : face à la reprise, le Danemark réintroduit le pass sanitaire

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Confronté à une importante reprise de l’épidémie de Covid-19, à laquelle se couple la diffusion de la grippe et d’autres maladies infectieuses, le Danemark a décidé de réintroduire le pass sanitaire. Mette Frederiksen, la Première ministre, l’a annoncé lors d’une conférence de presse lundi 8 novembre. « La Commission sur les épidémies a recommandé au gouvernement de classer le coronavirus comme une maladie menaçante pour la société et de réimposer le coronapass », a-t-elle déclaré, indiquant que son gouvernement comptait suivre les recommandations des scientifiques.

Dans le but de réintroduire ce « coronapass », un projet de loi va être présenté devant le Parlement danois dès le mardi 9 novembre. En fin de semaine dernière, les autorités sanitaires avaient alerté d’un risque de voir les hôpitaux du pays « surchargés » à cause du « risque de Covid-19, de grippe et d’autres maladies infectieuses ». « Les autorités sanitaires s’attendaient à ce que davantage de personnes soient infectées et hospitalisées, mais les choses se sont passées plus vite que prévu », a relevé Mme Frederiksen. Lundi, pour la cinquième journée consécutive, plus de 2 000 nouveaux cas ont été rapportés dans le royaume nordique de 5,8 millions d’habitants, où 36 personnes sont hospitalisées en soins intensifs.

Le pass sanitaire doit être réintroduit notamment dans les bars et restaurants et boîtes de nuit, et être obligatoire à partir de 15 ans. « On peut vivre avec le coronapass. Il vous permet d’avoir l’esprit tranquille lorsque vous allez au cinéma ou à un concert », a assuré la Première ministre. Sa réintroduction entraînera un quotidien « plus difficile pour ceux d’entre vous qui ne sont pas vaccinés. C’est ainsi que je pense que cela devrait être », a-t-elle dit. Pionnier du pass sanitaire qui y a été introduit dès le printemps, le Danemark l’avait supprimé le 10 septembre, à une époque où le nombre de nouveaux cas était quatre fois inférieur aux chiffres d’aujourd’hui.

Source : lepoint

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