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Santé / Ce n’est pas un jeu, la situation est très sérieuse

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Jean-Paul Olinger: Comme déjà relayé dans la presse, nous avons une réunion avec le gouvernement ce lundi. Face à la hausse des cas chez nos voisins, il est prévisible que le gouvernement prenne en compte l’urgence de la situation. Il faut se montrer responsable et trouver des solutions. Et si 80% de la population souhaite l’adaptation des règles… La situation est très sérieuse. On parle de vies humaines. Ce n’est pas un jeu. Encore moins le moment d’un jeu de pouvoir. Nous ne sommes pas une île, même si nos chiffres ne sont pas à ce jour aussi élevés que dans d’autres pays.

Quelles sont vos priorités pour les entreprises dans ce contexte?

Il faut prendre les mesures qui s’imposent tout en veillant à ce que l’économie reste ouverte et qu’il n’y ait pas de lockdown généralisé. Sur cette base, nous sommes prêts à soutenir les propositions pour permettre d’éviter les fermetures et de passer l’hiver sans trop de dégâts. Il est important de faire une différence entre les vaccinés et les autres, pour que cela reste un encouragement à la vaccination, le seul remède actuel.

Dénoncez-vous la position des syndicats sur le CovidCheck?

L’intérêt des entreprises et des salariés devrait être aligné mais la priorité des syndicats a été de se battre contre le CovidCheck en étant plus focalisé sur une petite minorité. Il faut aussi voir ce qu’en pense la large majorité. Il n’y a, à ma connaissance à ce jour, pas eu de personne ayant perdu son emploi à cause du CovidCheck. Le cas aux Hôpitaux Schuman semble être très spécifique. Un nombre limité de dossiers est devant le tribunal.

Leur reprochez-vous d’avoir négligé l’intérêt général?

Prenons l’exemple de Luxair, une grande entreprise qui a essayé de le mettre en place mais s’est heurté au refus de la délégation. Cette entreprise a été tellement touchée par la crise, a dû recevoir un support du gouvernement, souffre pour faire revenir ses clients. Et la situation est telle que les passagers sont en général sous CovidCheck et le personnel pas forcément. Cette action de la délégation peut-elle être jugée raisonnable, dans l’intérêt des salariés et des clients? Ou seulement dans l’intérêt politique des syndicats?

Pourquoi si peu d’entreprises ont-elles opté pour le CovidCheck?

Beaucoup l’ont fait pour des zones spécifiques, des réunions, des formations, des événements… Pour l’appliquer totalement, pas mal d’entreprises ont renoncé en raison d’une certaine insécurité, du positionnement des syndicats. Mais ni les entreprises ni les salariés n’avaient intérêt à ce que cela réduise les effectifs. Les entreprises ont besoin de leurs salariés au travail. Pour certaines entreprises cela représentait un coût additionnel. Le dispositif a été très vite critiqué, en oubliant que ce n’était pas une obligation mais une mesure complémentaire.

Comment envisagez-vous le télétravail?

Ce n’est pas la solution à tout. Cela peut être complémentaire à d’autres mesures par rapport à une situation aiguë. Mais une entreprise ne peut pas s’organiser à long terme via le télétravail. Toutes proportions gardées, c’est comme un couple qui ne peut pas vivre à 100% à distance. Si le télétravail est mis en place au travail pour limiter les contacts, alors il faut aussi limiter les contacts dans le privé et ne pas les multiplier en dehors.

Source : lessentiel.lu

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