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Les élèves du Lycée Jeunes Filles de Yopougon sensibilisées sur les conséquences des VBG en milieu scolaire
Les élèves du Lycée Jeunes Filles de Yopougon ont été sensibilisées le mercredi 07 décembre dernier, sur les causes et conséquences des Violences Basées sur Genre (VBG), en milieu scolaire. À l’occasion des 16 jours d’activismes, elles ont été instruites sur les comportements à adopter, face à cette situation, autour d’un panel thématique « violences basées sur le genre en milieu scolaire : prévention et résilience ».
Malgré les efforts consentis par le Gouvernement, les VBG demeurent préoccupantes. Selon un rapport du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), sur la période du 1er novembre 2021 au 30 mars 2002, ce sont 79 cas qui ont été enregistrés, dont 25 cas de viol, 22 cas de violences physiques, 15 cas de violences psychologiques, 14 cas de violences conjugales et 3 cas de mariages forcés.
Si ces chiffres ne relatent pas tous les cas de VBG, car tous ne sont pas dénoncés, il est important de passer à la phase de la sensibilisation, aux personnes concernées, à savoir les jeunes filles.
À ce titre, l’ONG Allô Bénévole, a décidé de prendre son bâton de pèlerin, à travers plusieurs moyens d’informations.
« Suite à ce panel, nous sommes rassurés que les filles, sauront se défendre face à une situation VBG sur elle ou dans son environnement », a déclaré Adeline Panassim, experte en éducation complète de la sexualité, lors d’un panel organisé à cet effet.
Selon elle, l’objectif de cette campagne est d’amplifier les voix contre les VBG en milieu scolaire (VBGMS), auprès des adolescents, jeunes, du personnel enseignant et éducatif, les internautes, et tous les acteurs de la société.
Au sein de nos écoles, les élèves, et surtout les filles, subissent énormément d’actes de VBG dont l’un des plus fréquents, est la stigmatisation liée aux menstrues.
« Le sport est un atout favorable dans la lutte, et leur dire aussi que la pratique du sport n’est pas un handicap pour elles, mais peut-être un moyen de prolifération des VBG, en arrivant à des attouchements » a conseillé Mariam Touré Anon, Directrice des Sports de Masse et du Genre, au ministère des Sports. Elle a profité de l’occasion pour conseiller les filles, et les a invités à dénoncer toutes pratiques suspectes.
Des serviettes périodiques hygiéniques ont été distribuées aux participantes.
Initié par l’ONG Allô Bénévole, en collaboration avec d’autres organisations de la société civile, avait pour but d’amplifier les voix contre les VBG, en mettant l’accent sur les bonnes pratiques permettant de prévenir ou de les combattre.
Source : Rti.info
