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IUA : Une étudiante relève les limites de la croissance en Afrique subsaharienne

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D’un excellent niveau, Carelle Taky, étudiante en Master 2 a présenté les résultats de sa recherche, lors de sa soutenance de mémoire, le samedi 17 décembre 2022 sur les effets de la croissance économique.
Étudiante en Master 2 en économie et stratégie du développement (ED) à l’Institut universitaire d’Abidjan (IUA), Carelle Taky a soutenu avec brio, son mémoire de fin de cycle, le 17 décembre 2022, au sein de ladite université sise à Angré 7è Tranche.

Planchant sur le thème : « Croissance économique, qualité institutionnelle et bien-être des populations en Afrique subsaharienne », l’étudiante a obtenu la note de 18/20. Le jury présidé par Aka Brou Emmanuel, professeur d’Economie de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody était composé de Séraphin Prao, Maître de conférences agrégé d’Economie de l’université Alassane Ouattara de Bouaké, directeur de mémoire et de Dr Nicaise Dja, Maître assistant d’Economie à l’université Alassane Ouattara de Bouaké.

Dans son étude, Carelle Taky a démontré que la croissance économique qui est souventes fois brandie comme une panacée par les gouvernants d’Afrique subsaharienne ne suffit pas à elle seule pour améliorer le bien-être des populations. Selon l’étudiante, pour que la croissance économique puisse impacter positivement le niveau de vie des populations, il faut la qualité institutionnelle.

Différenciant la croissance économique des pays anglophones des Etats francophones, la jeune fille a prouvé, en s’appuyant sur des données scientifiques que l’impact de la qualité institutionnelle dans la relation entre la croissance économique et le bien-être est plus important dans les pays anglosaxons que dans les pays francophones. Car les premiers intègrent davantage les valeurs traditionnelles dans la gestion de la vie publique. Ce qui l’a rend plus inclusive.

Par ailleurs, une meilleure redistribution des fruits de la croissance a été citée par Melle Taky comme un autre facteur important dans la quête d’un mieux-être des populations d’une économie en forte croissance. Elle invite donc à une bonne redistribution de la richesse créée dans le pays.

Séraphin Prao, tout en félicitant l’étudiante pour la qualité et le sérieux de son travail, a insisté le caractère scientifique de cette recherche. « Les résultats fournis par Carelle Taky ne sont pas de simples affirmations. Ils s’appuient sur de nombreuses données vérifiables », a fait observer le professeur d’économie.

Source : Fratmat.info

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