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Insertion Professionnelle / Le ministre de Mamadou Touré reçoit Yassine Sangaré, la plus jeune docteure en droit de Côte d’Ivoire

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La plus jeune docteure en droit de Côte d’Ivoire, Yassine Sangaré, a été reçue par le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, Mamadou Touré, le lundi 16 janvier, à son cabinet. Ce fut l’occasion pour le ministre d’encourager cette pépite d’or, mais également d’en inspirer les autres à œuvrer davantage pour y parvenir.

« Nos Jeunes sont excellents […] Il y a quelques mois, je recevais Fernande N’Goran, la plus jeune Docteure en pharmacie de notre pays », s’est enjoyé Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique.

Retraçons le parcours de la plus jeune docteure en droit de Côte d’Ivoire.

C’est à l’âge de 17 ans que Yassine Sangaré obtient son diplôme de baccalauréat série A1 en candidate libre au lycée Sainte-Marie de Cocody, et ce, depuis la classe de 1re, à l’insu de ses géniteurs. Ses parents l’ont su qu’à quelques jours des examens. Suite à cela, elle part poursuivre son cursus académique à Casablanca. Elle opte pour l’étude de droit des affaires et sort 02 ans après, major de promotion à l’université privée Mundiapolis de Casablanca.

Yassine Sangaré se rend à l’université de Nice Sophia Antipolis où elle obtient sa licence en droit des affaires, ensuite, la plus jeune docteure part pour l’Angleterre et intègre l’Université de Coventry en obtenant un LLM (Master of Laws) en International Business Law.

Avant d’avoir un Phd en arbitrage international, elle travaille pour plusieurs cabinets aux nombres desquels figure celui de Hogan Lovells. Puis atterrit au rang de Docteure en droit (Doctor of Laws). À 25 ans, elle a soutenu sa thèse portant sur une analyse comparative de l’exécution des sentences arbitrales dans le régime OHADA et le régime anglais. Grâce à son esprit critique et ses recherches, elle élabore une nouvelle théorie de greffe juridique inspirée du régime anglo-saxon. Désormais, professeur en Company law (droit des sociétés) et Comparative commercial remedies, elle enseigne en tant que Module Leader à Coventry University.

Motivation, prise de conscience, encouragement et inspiration sont les résultats qui ressortent de ce fabuleux parcours plein de détermination. Cette histoire s’oriente vers ces nombreux étudiants qui espèrent atteindre un tel niveau (le doctorat) aussi rapidement. Étant donné que la jeune doctorante a fait ses études supérieures en dehors de la Côte d’Ivoire, elle a été épargnée de certaines réalités et difficultés que l’on rencontre au niveau du système académique ivoirien en ce qui concerne la prise en charge des étudiants.

Rappelons qu’Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a pris de nouvelles résolutions selon lesquelles il faudra dorénavant être soumis à des tests pour pouvoir passer de la licence au master et du master au doctorat depuis le mois de juillet de 2022. Selon lui, « le nombre de doctorants en Côte d’Ivoire n’est pas proportionnel aux capacités d’accueil et d’encadrement des universités ». Cette stratégie permettrait de répondre à la question de quantité avant d’en arriver à la qualité des formations qui sont données dans les universités. Toutefois, « plusieurs mesures seront entreprises pour restructurer les défaillances des universités et offrir une meilleure expérience universitaire à la jeunesse du pays », a rassuré le ministre.

Source : pulse.ci  / La rédaction

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