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France / face à la solitude des étudiants, la réouverture des facs envisagée comme solution

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A Lyon, après la tentative de suicide de deux étudiants dans la dernière semaine le mal-être étudiant inquiète. La déprime se propage et pour le président de l’université, le seul moyen est de faire revenir les élèves en présentiel. Un point sur lequel Jean-François Delfraissy abonde.

Le mal-être étudiant semble au plus haut à Lyon. Mardi, un étudiante a tenté de mettre fin à ses jours en se défenestrant depuis le 4ème étage de sa résidence étudiante. C’est le deuxième fois en seulement quelques jours que cela arrive puisque samedi, c’était un étudiant en fac de droit qui s’était déjà défenestré. Pour les étudiants coincés dans leurs chambres la vie est difficile. Tout les signaux sont au rouge, indiquent les responsables d’université. De quoi relancer le débat sur le retour des étudiants en présentiel, malgré le coronavirus, comme moyen de lutte contre la déprime.

« Être toute la journée enfermé c’est compliqué »

Mardi, Jean-François Delfraissy, le président du conseil scientifique, s’est déclaré favorable à la réouverture des universités au plus tôt, au retour des vacances de février, voire même dès le 20 janvier. Il y a urgence, a-t-il estimé. Ce que confirme Marion, étudiante de 26 ans à Lyon. Habitant en résidence universitaire, le seul moment agréable de sa journée est pour elle celui de sa pause cigarette, en plein air. Pour le reste, la déprime s’installe. « C’est vrai que ce n’est pas facile d’être isolé dans une chambre de 9m². C’est bien pour rentrer chez soi le soir, manger et dormir, mais y être toute la journée enfermé c’est compliqué. »

Et au delà du malaise ressenti par l’étudiante il y a aussi des répercussions directes sur sa scolarité. « Hier j’ai fait un oral, la prof ne m’entendait pas. J’ai bossé cet oral et je ne peux pas être noté dessus parce qu’elle ne m’a pas entendu », raconte-t-elle. À cela s’ajoute qu’elle a du mal à trouver un interlocuteur pour s’exprimer sur son mal-être. « C’est difficile d’en parler parce qu’on est tout seul dans notre chambre », confirme l’étudiante.

Le plus tôt sera le mieux pour le président de Lyon 1

C’est à cause de témoignages comme celui de Manon qu’il faut absolument reprendre les cours en présentiel estime Frédéric Fleury, président de l’Université Lyon 1. « C’est ce qu’on souhaite, c’est ce qu’on demande et c’est une nécessité pour les étudiants », considère-t-il.

D’autant que la faculté a les moyens de le faire, selon lui. « On est totalement en capacité demain de reprendre le enseignements en demie jauge ou en quart de jauge comme le président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy l’a évoqué ». Tous les protocoles sont prêts, affirme le président de Lyon 1 qui préconise de ne pas attendre le retour des vacances de février avec un mot d’ordre : le plus tôt sera le mieux.

Source : Europe 1

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