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France / Estia, une école d’ingénieurs au cœur du Pays basque

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L’École supérieure des technologies industrielles avancées (Estia) propose un cursus d’ingénieurs dans un cadre de rêve.

«À la fin de la journée, nous nous rendons à la plage pour profiter du soleil, sachant que le beau temps nous accompagne généralement jusqu’à mi-novembre», raconte, le sourire aux lèvres, Brice, 20 ans, élève du cycle ingénieur de l’Estia. À 18 heures, en cette fin octobre, la terrasse de l’école demeure baignée de lumière et jouit d’une température de 30°C. Situé à quatre heures de train de Paris, au cœur du Pays Basque, près de Biarritz, l’Estia est une école privée créée en 1985 par la Chambre de commerce de Bayonne-Pays Basque devenue une école d’ingénieurs en 1996. Elle propose un cursus ingénieur généraliste post prépa et un bachelor en trois ans. L’école intégre la banque de concours Puissance Alpha en 2022. «Ce collectif d’écoles d’ingénieurs va améliorer la visibilité de l’établissement», déclare Patxi Elissalde, le directeur, qui concède la complexité à s’imposer face aux institutions parisiennes.

Soirées au bord de l’océan et sessions surf au menu

Les étudiants sont honnêtes, ils choisissent d’abord l’école pour son cadre exceptionnel, loin des campus pluvieux de la région parisienne. Après les cours, les étudiants passent leurs soirées au bord de l’océan, et organisent des sessions de surf, de beach-volley. Plus question de «villes à la «pollution étouffante» et aux «embouteillages permanents», pour Brice. Cap sur «la mer à cinq minutes, la montagne à 2 heures et l’Espagne à côté», liste son camarade et colocataire Roland-Emmanuel. Même refrain pour Chloé, 20 ans, en troisième année de bachelor, pourtant née dans les Landes. «Je connaissais déjà l’endroit, donc je ne souhaitais absolument pas le quitter», explique-t-elle. Comme elle, 80% de sa promotion est issue de la région Nouvelle-Aquitaine, contrairement au master, présentant plus de diversité d’origines. Coté logement, on est loin des chambres de bonnes du quartier latin: les jeunes habitent pour la plupart dans des maisons en colocation ou dans les résidences de Bidart. «Ce serait impensable ailleurs», souligne Roland-Emmanuel.

Envers de la médaille, la difficulté de trouver des intervenants si loin des centres de recherche parisiens. Philippe Viot, directeur de l’innovation pédagogique, assure du contraire. L’école s’apprête d’ailleurs à faire une collaboration avec des professeurs de Louvain, une commune belge. À cela s’ajoute désormais la possibilité du distanciel: l’Estia a par exemple lancé des travaux pratiques numériques réalisables depuis chez soi.

La pointe de l’innovation et la technologie

L’école est installée au cœur d’une technopole. À l’arrivée de l’Estia en 1995 ,c’était un champ de maïs. Aujourd’hui, le site rassemble 1 500 salariés et une centaine de firmes, «dont les deux tiers sont nées grâce au soutien de l’établissement», avance Patxi Elissalde, le directeur. Les diplômés alimentent cet écosystème, en rejoignant les entreprises existantes ou en y créant leur startup. L’initiative est d’ailleurs encouragée, notamment via le dispositif «Estia Entreprendre» qui accompagne les élèves, du démarrage dans l’incubateur à la maturité en passant par la pépinière.

Les plateformes technologiques Compositadour et Addimadour représentent un autre atout: des centres de recherche et développement de 2 500 m2 à la disposition des novices et des professionnels. «Les jeunes de l’Estia de tout niveau, ceux de master en particulier sont invités régulièrement»,commente Henri Bernard, alumni et cofondateur de la startup Adaxis. Ce qui permet aux industriels de repérer leurs futures recrues.

La volonté de s’ouvrir à l’international et aux autres établissements

Enfin, 95% des étudiants obtiennent un deuxième diplôme international. Les onze partenariats en France, en Espagne et en Angleterre ouvrent dix-sept programmes au total. C’est cela qui a attiré Louis, 27 ans, à l’Estia: «La perspective de m’envoler pour Cranfield, une faculté au Royaume-Uni entre Oxford et Cambridge, me faisait de l’œil». Outre la mobilité, l’apprentissage des langues restent au cœur des préoccupations: la proximité de l’Espagne influence le trilinguisme, en valorisant le français, l’anglais et l’espagnol. «Venant d’Argentine, j’incite les élèves à s’adresser à moi dans ma langue natale», raconte Valentina Jacquier-Nardi, en charge de l’international.

Un partenariat a été conclu avec le groupe Isae, spécialiste de l’aéronautique et spatiale (Supaero, Estaca, École de l’air…). L’objectif à terme est de devenir membre du groupe Isae, afin de «conforter la coopération, le fondement de nos ambitions», conclut Patxi Elissalde

Source : etudiant.lefigaro

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