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Côte d’Ivoire / Les cours perturbés dans les écoles et collèges ce lundi 19 octobre

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Les cours sont perturbés dans plusieurs écoles maternelles, primaires et secondaires sur l’étendue du territoire, ce lundi 19 octobre 2020.

Les cours connaissent une perturbation sur l’ensemble du territoire suite au mot d’ordre de fermeture des écoles lancé par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI).

Ainsi, par des coups de sifflet les élèves des établissements scolaires publics comme privés, aussi bien du primaire que du secondaire, ont été contraints de vider tôt ce matin les salles de classe pour regagner leurs domiciles.

« Trop c’est trop », s’est plaint un élève du lycée municipal d’Adiaké qui s’insurge comme bien d’autres des frais annexes trop élevés. Le mouvement qui a débuté au lycée de la ville s’est poursuivi dans les autres des collèges privés avec le délogement des élèves des salles de classe.

A Adzopé, tous les établissements scolaires publics ese sont vidés de leurs apprenants dès de 8 h30 lorsque des élèves se réclamant de la FESCI ont fait irruption dans l’enceinte des établissements, sommant leurs camarades de sortir des classes.

Les cours sont également perturbés très tôt, ce lundi 19 octobre, au lycée moderne de Bocanda où élèves et enseignants ont dû abandonner les salles de classes sous une pluie battante.

La FESCI s’est également signalée en Biankouma empêchant les cours dans les établissements secondaires et primaires.

A Abidjan, plusieurs établissements publics et privés sont restés aussi fermés à dans les communes de Yopougon, Adjamé, Cocody, Abobo. Les élèves qui ont pris très tôt le chemin des écoles ont vite fait de rebrousser chemin.

Le secrétaire général de la FESCI, Saint Clair Allah, a demandé mercredi 14 octobre 2020, au gouvernement ivoirien de procéder à la suppression des cotisations des comités de gestion des établissements secondaires (COGES) et des frais annexes pour mettre fin au paiement des frais supplémentaires imposés par certains chefs d’établissements publics malgré les frais d’inscriptions fixées à 6000 francs CFA et 3000 francs CFA dans le privé.

Le secrétaire général national a également souhaité la réinstauration de la double correction, la réintégration des élèves renvoyés et la mise en place d’un mécanisme fiable d’organisation des examens à grand tirage.

Source : AIP

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