Deux présumés fraudeurs au Baccalauréat session 2021 ont été déférés devant le parquet, apprend KOACI ce lundi 02 août 2021 auprès de la Plateforme de lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).
Selon les informations rapportées, les dénommés aux initiales CPB et SS, Dans le cadre de la sécurisation des examens de fin d’années en Côte d’Ivoire, le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation a mis en place un plan de surveillance des épreuves pour un bon déroulement sur tout le territoire national.
Ce plan a permis de saisir lors des épreuves écrites du baccalauréat session 2021 des téléphones portables dans quelques centres de composition. Les propriétaires des différents téléphones trouvés sur place étaient liés à plusieurs groupes de médias sociaux (WhatsApp) dans lesquels fulguraient des corrigés de sujet d’examen du jour.
Pour en savoir d’avantage, le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a saisi d’une plainte la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) afin d’élucider les zones d’ombre dans cette affaire.
Les investigations menées par la PLCC avec l’appui du Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), ont permis de remonter aux sieurs CPB puis SS. Ceux-ci ont été interpellés puis conduits dans les locaux de la PLCC.
Interrogé, CPB aurait avoué avoir créé plusieurs groupes d’échanges pour dispenser des cours de renforcement, il a alors profité de l’occasion pour transférer des corrigés des épreuves d’examen qu’il a reçu de l’un de ses contacts sur WhatsApp dans ses différents groupes. Il aurait aussi soutenu qu’il sert d’interface entre son contact et ses correspondants désireux de recevoir les épreuves corrigées du Baccalauréat session 2021.
Quant à SS, il aurait aussi reconnu avoir transféré les corrigés des sujets du BAC session 2021 à son ami. Il a ajouté que les sujets corrigés d’examens lui ont été transmis par son frère.
Suspectés de fraude et complicité de fraude à l’examen du Baccalauréat session 2021 au moyen d’un système d’information, CPB et SS , ont été conduits devant le parquet pour répondre de leurs actes, assure-t-on du côté de la PLCC.
