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Côte d’Ivoire / Accès aux services de santé et à l’éducation: Les adolescentes handicapées confrontés à de gros obstacles

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Les dirigeants mondiaux ont été exhortés, à l’occasion de la 66è Session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW66), à mettre fin aux discriminations qui arrièrent dans la vie les adolescentes handicapées

Le sexe, le handicap et l’âge sont les principaux facteurs d’inégalité et de discrimination.

Jouissance des droits et accès aux services de santé

Le communiqué de la 66è Session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW66), dont le mercredi 23 mars 2022, mentionne que les adolescentes handicapées, en particulier, sont confrontées à de gros obstacles dans la jouissance de leur santé et de leurs droits.

 » Le risque de ne pas fréquenter le second cycle de l’enseignement secondaire est 27 % pour les enfants et adolescents (0-17 ans) handicapés »

Par rapport à leurs pairs non handicapés, le risque de ne pas fréquenter le second cycle de l’enseignement secondaire est 27 % pour les enfants et adolescents (0-17 ans) handicapés. Le risque de se sentir discriminé est de 41 % et celui de se sentir malheureux est de 51 %.

Les adolescentes handicapées s’en sortent particulièrement mal. Elles sont confrontées à des inégalités supplémentaires dans l’accès à l’éducation, à des soins de santé abordables et à d’autres services clés, et risquent de plus grandes violations de leur sécurité personnelle, car leurs handicaps sont aggravés par le sexe et l’âge.

Les délégués participant à un événement parallèle spécial qui s’est tenu le mardi 22 mars 2022 lors de la 66e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (Csw66) ont appelé à une plus grande attention, en fournissant davantage de ressources et de soutien technique, pour la réduction de la discrimination structurelle causée par le sexe, l’âge et le handicap. Les délégués de cet événement tenu en présentiel et en virtuel ont exhorté les gouvernements et la société civile à adopter une approche intersectionnelle qui autonomise les femmes et les filles handicapées en les consultant et en les impliquant dans l’élaboration des programmes qui les concernent.

Malgré le fait que les enfants et les adolescents handicapés font partie des groupes les plus marginalisés et les plus discriminés, ils sont faiblement priorisés dans l’agenda général de la santé.

« Le nombre d’enfants et d’adolescents (âgés de 0 à 17 ans) handicapés dans le monde est estimé à près de 240 millions (soit 1 sur 10 dans le monde) »

Les adolescentes et les jeunes femmes handicapées sont confrontées à des obstacles particuliers pour accéder aux services et aux informations sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive (DSSR), bien qu’elles aient les mêmes droits que les autres filles et jeunes femmes, comme le reconnaissent diverses conventions internationales, telles que la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) et la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH). Pourtant, la fourniture d’informations et de services accessibles en matière de DSSR pour les filles et les jeunes femmes handicapées est quasiment inexistante. Lorsque les femmes et les filles handicapées essaient d’accéder aux services de DSSR, elles peuvent se retrouver en face d’agents ou fournisseurs de services aux attitudes négatives et hostiles, le manque de bâtiments, d’équipements et de moyens de transport accessibles, le coût élevé des services et l’isolement dans les institutions, les camps de déplacés, les maisons familiales ou foyers de groupe.

Source : linfodrome

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