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Burkina / Rentrée scolaire 2020-2021 : des vacancières de Tchériba prêtes pour la reprise des cours

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A trois jours de la rentrée scolaire 2020-2021, Affisata de la classe de 5ème au lycée départemental de Tchériba et sa sœur aînée Rokiatou de la 1ère A4 au lycée privé évangélique Bethsaleel, sont prêtes pour reprendre les cours après environ 6 mois de vacances. Issues de la famille Goho à Tcheriba, dans la région de la Boucle du Mouhoun, très réputée dans la poterie, les deux sœurs profitant des vacances, aident leur mère à la production et à la vente des objets en terre cuite. A notre passage, c’est devant l’étal de leur mère composé de pots de fleurs, d’ustensiles de cuisine, de décoratifs, etc, qu’elles présentaient aux passants sur la voie de Dédougou.
Interrogée, Goho Affisata contente de son chiffre d’affaires journalier qui varie entre 5000 et 10000f CFA, nous confie qu’elle participe à la fabrication des petits pots d’encens et du lissage, mais les grosses oeuvres de poterie sont des ouvrages de leur maman. Selon elle, par jour, c’est 20 à 30 objets qui sont réalisés.
Pour la plus âgée, Rokiatou, de la 1ère A4, qui rêve de devenir journaliste plus tard, affirme que l’argent gagné de la vente lui sert à payer ses habits et avoir aussi de l’argent de poche. Car, dit-elle, Les frais de scolarité sont gérés par leur père, mais elle estime nécessaire d’aider sa maman « au lieu de rester à ne rien faire », surtout que cela leur permet de subvenir à d’autres besoins.
Pour cette année scolaire 2020-2021 qui démarre le jeudi 1er octobre, ces deux sœurs à l’image d’autres élèves mettront fin à leurs activités commerciales de vacances pour mieux se concentrer sur leurs études. Les sœurs Goho estiment pour leur part que spécifiquement pour cette année scolaire, « on doit fournir beaucoup plus d’efforts en travaillant les samedis, les dimanches et même les jours fériés et aussi former des groupes d’études ».
Pour elles, un accompagnement des plus hautes autorités est nécessaire pour leur permettre de se mettre à jour et rattraper le retard dans les programmes suite à la pandémie de Covid-19 ayant entraîné l’arrêt des cours.
Source : MENAPLN

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