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Burkina / CAEP des directions centrales : initier les apprenants à pouvoir résoudre des situations scolaires

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Le Chargé de Mission du Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, M. Salifou SAKANDE a procédé ce mercredi 17 novembre 2021 à Loumbila à la clôture des travaux de la conférence annuelle des encadreurs pédagogiques du primaire (CAEP) des directions centrales. C’était en présence de la Directrice de l’Encadrement pédagogique et de la Formation initiale et continue des personnels de l’Enseignement Primaire (DEPFIC Prim), Madame Romaine S. SANYAN/NADEMBEGA, et du Directeur général de l’Education non formelle (DGENF) Kirassai ZIO.

Dans la perspective d’accompagner efficacement les enseignants dans leurs tâches quotidiennes et de contribuer au mieux à la réalisation d’une éducation de qualité dans notre pays, les encadreurs pédagogiques des directions centrales ont été formés.
Trois (3) jours durant, ces encadreurs issus des directions centrales se sont appropriés , les curricla des CP, l’approche pédagogique intégratrice(API), l’approche Safe School, et ont renforcé leurs capacités sur l’élaboration des situations d’intégration et obtenu des réponses à un certain nombre d’inquiétudes et de préoccupations.
De l’avis de Dieudonné OUEDRAOGO, « les situations d’intégration initient, habituent les apprenants à pouvoir résoudre non seulement des situations scolaires, mais des situations proches de celles de la vie ». Désormais, on n’apprendra plus pour apprendre uniquement mais pour produire, démontrer ses capacités à travers les choses
apprises de façon isolée et se mettre en face d’une situation de problème et répondre tout en faisant appel à des acquis et des savoirs. Ce qui s’ajoute à la réforme, c’est que chaque mois, chaque trimestre, les élèves seront confrontés à des situations d’intégration pour renforcer leurs acquisitions.
Conscient de l’intérêt manifesté au cours des trois jours de travaux, Monsieur SAKANDE a émis le vœu que cette thématique majeure et actuelle soit partagée et harmonisée avec les encadreurs afin de permettre une véritable synergie d’actions.
Arlette Corine VOKOUMA, est une Inspectrice de l’Enseignement du premier degré en service à la direction générale de l’éducation non Formelle. Au sortir de la conférence, elle juge le bilan satisfaisant, les thèmes bien développés, et ses attentes atteintes. Aussi, elle estime que cette formation leur est bénéfique en ce sens que la conférence annuelle demeure l’un des cadres par excellence pour se familiariser toujours avec tout ce qui est nouveau dans le système éducatif ». Et d’ajouter « nous sommes appelés à travailler toujours avec les acteurs de terrain et il ne faudrait pas que nous soyons en déphasage avec ce qui se passe ».
Source : MENAPLN

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