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Santé / Très peu de doses de vaccin perdues

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La ministre de la Santé, Paulette Lenert, a fait le point sur la conservation des vaccins, dans une réponse parlementaire au député déi Lénk, Marc Baum, qui s’inquiète du sort des doses non utilisées. Elle a d’abord rappelé que la durée de conservation est «spécifique pour chaque vaccin», allant de trois à six mois en moyenne. Par contre, quand ils sont décongelés, la durée de conservation entre 2 et 8°C varie de 30 jours (Pfizer, Moderna) à trois mois (Johnson & Johnson). L’AstraZeneca, lui, ne nécessite pas de congélation.

Comme tout produit décongelé, les vaccins «ne peuvent plus être recongelés, tout comme des vaccins à température ambiante ne peuvent plus être réfrigérés à nouveau», indique la ministre, qui insiste sur «le respect rigoureux de la chaîne du froid» pour garantir «la qualité, la stabilité et l’intégrité des doses de vaccins qui seront injectées». De même, les doses déjà reconstituées ne peuvent être conservées «plus d’une journée».

Un casse-tête pour les responsables de la vaccination dont le but est évidemment de gâcher le moins possible. En plus d’extraire le maximum de doses de chaque flacon, s’il reste de quoi vacciner en fin de journée, les centres sont invités à vacciner leur personnel ou contactent les personnes prioritaires. Et la ministre l’assure: «Le personnel en charge de la vaccination gère les doses de manière très professionnelle et à ce jour les pertes de doses sont à considérer comme très marginales».

Paulette Lenert, la ministre de la Santé, indique que les donneurs de sang ne sont pas vaccinés en priorité contre le Covid. «La stratégie consiste, dans une première phase, à vacciner les professionnels de santé qui sont en contact avec les personnes vulnérables, afin de créer un soi-disant « cordon sanitaire », puis à vacciner les personnes vulnérables elles-mêmes d’abord, rappelle-t-elle. Les donneurs de sang recevront une invitation à la vaccination en fonction de leur âge et de leur éventuelle vulnérabilité».

La direction de la Santé a sélectionné deux entreprises pour fournir un support dans la campagne de vaccination, dans le cadre d’un appel d’offres. C’est ce qu’indique Paulette Lenert, la ministre LSAP de la Santé, en réponse à une question parlementaire posée par la députée CSV, Martine Hansen.

La société luxembourgeoise de conseil, Arendt Business Advisory SA, a été choisie pour la coordination de la campagne de vaccination. «Elle a le rôle d’un secrétariat général et exécute et surveille les décisions prises par le comité d’organisation», explique Paulette Lenert. Un budget de 835 100 euros a été défini sur une période de 38 semaines. Il doit servir à rémunérer le coordinateur général et son adjoint (52% de la somme), les trois coordinateurs opérationnels (48% de la somme) et permettre de payer les heures supplémentaires.

En outre, une entreprise a été sélectionnée pour la mise en place et la gestion de ligne téléphonique d’assistance pour la vaccination. Une enveloppe de 8,3 millions d’euros environ a été débloquée pour payer le personnel (y compris le coordinateur général) et le matériel. «Les envois de 100 000 courriers pour les personnes qui ont besoin de rendez-vous à la hotline coûtent 208 000 euros, ajoutait la ministre, le 25 mars, dans une autre réponse parlementaire. Sans oublier un budget que nous avons réservé pour payer les appels supplémentaires, qui représentent plus de 3 000 appels par jour en moyenne par semaine».

Source : lessentiel.lu

 

 

 

 

 

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