Connecte-toi avec nous

TIC

Technologies / Utilisation des réseaux sociaux : Voici les erreurs qui peuvent directement conduire en prison

Publié

sur

Les réseaux sociaux sont des moyens de communication très puissants. Partout dans le monde, ces différentes plateformes sont constamment utilisées et ont souvent de lourdes conséquences sur les utilisateurs.

Avec l’évolution des nouvelles technologies, plusieurs réseaux sociaux ont fait leur apparition. Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram, Snapchat, Copains d’avant, Viadeo ou encore MySpace… Ces instruments de communication ont su s’imposer dans le quotidien de plusieurs internautes dans le monde au point où certains ne peuvent s’en passer.

Mais, avec les réseaux sociaux, les internautes doivent faire preuve de bon sens et de retenue. Car l’utilisation de ces plateformes engage la responsabilité de son utilisateur. Les internautes doivent être responsables et assumer les actes qu’ils posent à travers ces nouveaux canaux de communication parce que leurs actions peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la communauté et eux-mêmes.

C’est qu’au-delà d’être très avantageux, les réseaux sociaux ont leurs exigences. Il est très important pour les utilisateurs de connaître les différentes lois qui régissent ce domaine. Pour éviter les soucis, il est important de bien analyser avant de publier les messages ou images que l’on souhaite partager. Lorsque votre publication peut porter préjudice à autrui, il est préférable de l’abandonner afin d’éviter les préjudices.

La vérification des informations avant leur publication ou même leur relai est toute aussi importante pour tout utilisateur. D’autant plus qu’en Côte d’Ivoire toutes les infractions pénales commises sur un réseau de télécommunications y compris les médias sociaux sont condamnés par la loi.

Mélèdje Tresore

Ci-joint les différentes sanctions qui guettent les internautes.

Selon cette loi ivoirienne, il est interdit sur les réseaux sociaux des messages à

caractère raciste ou xénophobe

Article 58 : Est puni de dix à vingt ans d’emprisonnement et de 5.000.000 à 10.000.000 de francs CFA d’amende, le fait pour toute personne de créer, diffuser ou mettre à disposition sous quelques formes, que ce soit des écrits, messages, photos, sons, vidéos, dessins ou toute autre représentation d’idées ou de théories, de nature raciste ou xénophobe, par le biais d’un système d’information.

Menace de mort

Article 59 : Est puni de deux à cinq ans d’emprisonnement et de 5.000.000 à 20.000.000 de francs CFA d’amende, le fait pour toute personne de menacer autrui de mort ou de violence par le biais d’un système d’information.

Expression de mépris

Article 60 : Est puni d’un à cinq ans d’emprisonnement et de 5.000.000 à 10.000.000 de francs CFA d’amende, le fait pour toute personne de proférer ou d’émettre toute expression outrageante, tout terme de mépris ou toute invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait, par le biais d’un système d’information.

Justification ou approbation d’un génocide

Article 61 : Est puni de trois à cinq ans d’emprisonnement et de 75.000.000 à 100.000.000 de francs CFA d’amende, le fait pour toute personne de nier, d’approuver ou de justifier, intentionnellement, des actes constitutifs de génocide ou de crimes contre l’humanité par le biais d’un système d’information.

Trouble à l’ordre public

Article 62 : Est puni d’un mois à cinq ans d’emprisonnement et de 1.000.000 à 20.000.000 de francs CFA d’amende, le fait pour une personne de produire, de mettre à la disposition d’autrui ou de diffuser des données de nature à troubler l’ordre publication de porter atteinte à la dignité humaine par le biais d’un système d’information.

Incitation au suicide

Article 64 : Est puni de un à cinq ans d’emprisonnement et de 5.000.000 à 20.000.000 de francs CFA d’amende, le fait pour toute personne de diffuser ou de mettre à disposition d’autrui, par le biais d’un système d’information, des procédés ou des informations d’incitation au suicide.

Diffusion de fausse information

Article 65 : Est puni de six mois à deux ans d’emprisonnement et de 1.000.000 à 5.000.000 de francs CFA d’amende, le fait pour toute personne de communiquer ou de divulguer par le biais d’un système d’information, une fausse information tendant à faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration de biens ou une atteinte aux personnes a été commise ou va être commise.

Menace de commettre un délit

Article 66 : Est puni de cinq à dix ans d’emprisonnement et de 5.000.000 à 20.000.000 de francs CFA d’amende, le fait pour toute personne de menacer commettre par le biais d’un système d’information, une destruction, une dégradation ou une détérioration de biens ou une atteinte aux personnes, lorsqu’elle est matérialisée par un récit, une image, un son, un vidéo ou toute autre donnée.

 

Source : Fratmat.info

Publicité

NOS PARTENAIRES

Publicité
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com