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Santé / Merkel vaccinée vendredi avec l’AstraZeneca

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La chancelière allemande recevra sa première dose de vaccin, vendredi, rapportent nos confrères du Welt. À 66 ans, elle est aujourd’hui éligible à la vaccination.

Tout comme le président Frank-Walter Steinmeier (SPD) qui s’est fait vacciner à Berlin, début avril, elle recevra une injection d’Astrazeneca. «Je fais confiance aux vaccins approuvés en Allemagne (…) La vaccination est l’étape cruciale pour sortir de la pandémie. Profitez des occasions qui se présentent. Faites de même!», avait exhorté M. Steinmeier, dans un communiqué.

Le groupe pharmaceutique Novartis va s’allier à son concurrent Roche pour produire le tocilizumab, un médicament au cœur d’essais cliniques pour évaluer son efficacité contre la pneumonie liée au Covid-19, a-t-il annoncé jeudi. L’accord signé avec Roche concernant le tocilizumab prévoit de réserver des capacités de production pour ce médicament dans une usine à Singapour, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Commercialisé sous le nom d’Actemra ou RoActemra selon les marchés où il est vendu, le tocilizumab est un médicament contre la polyarthrite rhumatoïde, qui fait partie des pistes explorées pour soigner les patients atteints de formes graves du Covid.

La hausse des cas de contaminations au Covid-19 place le Cambodge «au bord de la mort», a mis en garde le Premier ministre Hun Sen, après que le royaume a imposé un confinement des habitants dans la capitale Phnom Penh. Le pays avait largement échappé à la pandémie avant l’apparition d’un foyer parmi la communauté chinoise expatriée, qui a provoqué un pic de contaminations fin février.

«S’il vous plaît, mon peuple, joignez vos efforts pour mettre fin à cette dangereuse situation», a exhorté le Premier ministre, dans un message enregistré, diffusé tard, mercredi soir, sur la télévision publique. «Nous sommes déjà au bord de la mort. Si nous ne nous unissons pas, nous nous dirigeons vers la vraie mort», a-t-il ajouté. Il y a quelques jours, le Premier ministre avait menacé de prison ceux qui ne respecteraient pas la quarantaine de deux semaines et les autres mesures anti-Covid.

Des lauréats du prix Nobel et d’anciens chefs d’État ou de gouvernement appellent Joe Biden à se rallier à une proposition de levée temporaire des brevets sur les vaccins contre le Covid, afin que n’importe quel pays puisse produire les vaccins sans se soucier des brevets. Une telle suspension est «une étape vitale et nécessaire pour mettre fin à la pandémie», estiment les quelques 170 signataires de la lettre ouverte, dont l’ancien président français François Hollande, l’ancien chef du gouvernement britannique Gordon Brown, l’ancienne présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf.

«Nous sommes encouragés par les informations selon lesquelles votre administration examine une levée temporaire des droits de propriétés intellectuels de l’OMC pendant la pandémie, comme proposé par l’Afrique du Sud et l’Inde», selon la lettre signée également de plusieurs prix Nobel comme Muhammad Yunus (Paix), Joseph Stiglitz (économie), Françoise Barré-Sinoussi (médecine). Déposée à l’OMC le 2 octobre par l’Afrique du Sud et l’Inde, la proposition a recueilli le soutien de dizaines de pays en développement et défavorisés tandis que les pays développés ou qui hébergent les sièges de grands groupes pharmaceutiques qui ont développé les vaccins tendent à s’y opposer.

L’Inde a enregistré un record de 200 000 nouveaux cas de Covid-19 au cours des dernières 24 heures, selon des données officielles publiées jeudi, alors qu’une deuxième vague de contaminations massive prend encore de l’ampleur dans le pays de 1,3 milliard d’habitants.

Le nombre de contaminations quotidiennes a plus que doublé depuis début avril. L’Inde, qui a enregistré au total plus de 14,1 millions de cas, a déploré aussi 1 038 décès en 24 heures, soit près de 175 000 morts en tout, selon les données du ministère de la Santé.

La France s’apprête à dépasser le lourd bilan de 100 000 morts depuis le début de l’épidémie de Covid-19, en pleine troisième vague qui dure et laisse ouvertes les questions sur une réouverture du pays, à partir de la mi-mai.

Malgré la violence de la première vague (près de 30 000 morts entre mi-mars et mi-mai 2020), la grande majorité des décès sont survenus depuis fin octobre (environ 65 000), conséquence d’une deuxième vague qui ne s’est jamais échouée, puis d’une nouvelle forte reprise épidémique durant l’hiver, portée par le variant anglais plus contagieux du coronavirus. Et si la vaccination massive dans les Ehpad a porté ses fruits, près de 300 morts s’ajoutent encore chaque jour à l’hôpital en avril.

Dans ce contexte, la France pourra-t-elle suivre à la mi-mai, comme promis par Emmanuel Macron, l’exemple de la Grande Bretagne, qui a rouvert ses terrasses cette semaine, ou de la Belgique, qui a prévu de le faire le 8 mai? Le chef de l’État réunit une partie du gouvernement jeudi, à 18h, sur ce sujet. Au menu également, la réouverture progressive des lieux culturels, sous cloche depuis plus de cinq mois.

Restaurants, bars et salles de sports attendent aussi de savoir quand ils pourront accueillir du public en intérieur, alors que l’ensemble de la population vit de nouvelles vacances confinées, avec couvre-feu à 19h et télétravail obligatoire quand c’est possible.

Le président argentin Alberto Fernandez a annoncé mercredi de nouvelles restrictions dans l’agglomération de Buenos Aires pour endiguer le Covid-19, tandis que les nouvelles contaminations montent en flèche.

À part de vendredi, un couvre-feu sera en vigueur entre 20h et 6h, et les heures d’ouverture des commerces seront limitées à dix heures, entre 9h et 19h, dans l’agglomération de la capitale. Les étudiants de la capitale reprendront les cours virtuels lundi, pour une période de deux semaines, a annoncé Alberto Fernandez.

La pause dans l’administration du vaccin Johnson & Johnson aux États-Unis est prolongée d’au moins une semaine, un groupe d’experts réunis mercredi, ayant dit avoir besoin de plus de temps pour évaluer ses possibles liens avec la formation de graves caillots sanguins.

Un groupe d’experts se sont réunis à la demande des Centres américains de lutte et de prévention des maladies (CDC), principale agence américaine de santé publique, après la découverte de six cas de femmes, dont une est décédée, ayant développé des cas graves de caillots sanguins en association avec des bas niveaux de plaquettes après leur injection, aux États-Unis.

Le vaccin Johnson & Johnson a déjà été administré à 7,5 millions de personnes aux États-Unis, et un septième cas, celui d’une femme de 28 ans, a été évoqué pendant la réunion. Les experts auraient pu décider d’une restriction du vaccin à certaines parties de la population, mais la plupart d’entre eux ont déclaré avoir besoin d’étudier plus de données avant de trancher.

Source : lessentiel.lu

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