Comme un symbole. Depuis quelques jours, la cafétéria du Centre hospitalier Emile-Mayrisch (CHEM), à Esch-sur-Alzette, s’est remise à servir… des repas. Depuis octobre dernier, elle s’était transformée en hôpital de jour face aux vagues de coronavirus.
Son accès reste limité au personnel, patients et visiteurs, de retour depuis le 13 juin. Avec des «règles strictes» et le CovidCheck, rappelle le CHEM, qui n’avait plus vendredi que huit patients Covid, dont deux en soins intensifs. À part une unité de soins, «tous les services ont repris leur fonction initiale».
Le Centre hospitalier du Nord parle aussi de «retour à la normalité», comme le CHL. Même si le Covid n’a pas disparu. «Nous avons encore un patient en réa, souligne le Dr Jean Reuter. Ce sera la « nouvelle normalité ». On aura de temps en temps des patients Covid».
Au niveau national, officiellement, «la cellule de crise n’a pas encore formellement adapté les phases du plan à la réalité dans les hôpitaux. Elle le fera très prochainement», précise le ministère. Les hôpitaux sont, dans les faits, redescendus en phase 1 sur 4.
«Le Covid ne dérange plus notre activité», abonde Christian Kirwel, directeur des soins des Hôpitaux Robert-Schuman, où les tentes de l’armée ont disparu du paysage depuis deux mois. «Nous avons retrouvé notre activité planifiée presque comme en 2019». Il faut toutefois rester «en veille» en cas de nouveau flux, dit-il.
«On profite de ce temps pour réfléchir de manière stratégique». Penser à remplacer, par exemple, par des portes pérennes celles ajoutées dans l’urgence aux soins intensifs. Tirer des leçons pour pouvoir gérer une autre vague, ou une future pandémie.
Source : lessentiel.lu
