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Santé / Les avortements sont étudiés au cas par cas au plan religieux selon un imam

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L’imam Mohamad Lamine Camara, représentant l’Alliance des religieux engagés dans la lutte contre le sida et les autres pandémies en Côte d’Ivoire (ARSIP), a indiqué, lors d’un atelier organisé à Cocody à l’intention des hommes et femmes des médias, que l’islam gère la question de l’avortement au cas par cas.

L’article 14 du Protocole de Maputo ratifié en 2003 par 36 Etats africains dont la Côte d’Ivoire, relatif aux droits à la santé mentionne qu’il faut « protéger les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou du fœtus.

Pour l’imam Lamine Camara, « la vie est sacrée car c’est une grâce de Dieu, il faut donc la préserver. Toutes les religions révélées prônent cette maxime ».

« Lorsque le couple a recours à l’avortement par peur ou par plaisir, la religion l’interdit. L’avortement est interdit pour ne pas être en contradiction avec la volonté de Dieu. Un enfant est un don de Dieu ; il doit être désiré par ses géniteurs car il favorise l’ouverture des portes. Dieu ne fait rien au hasard », a-t-il expliqué.

Il a soutenu que l’avortement est autorisé pour des cas de force majeure tels que l’inceste, le viol et aussi lorsque la médecine découvre les malformations fœtales et autres. « En tant que guide religieux (cela concerne également les autres religieux membres de l’ARSIP), l’avortement est interdit. Mais nous sommes quand même réalistes à des cas exceptionnels, des mesures exceptionnelles », fait-il souligné.

Il a préconisé aux jeunes l’abstinence sexuelle en vue d’éviter les grossesses non désirées. « Les jeunes qui sont l’avenir de la société, doivent être fermes et ancrés dans leur foi en Dieu et rester fixés sur leurs objectifs, à savoir leur formation, ne pas se laisser berner par les illusions véhiculées dans ce monde actuel. Ils seront indépendants financièrement et ont tout le temps de former leur petite famille ensuite. Nous les y sensibilisons à travers les prêches et sermons dans nos mosquées », a-t-il conclu.

Source : AIP

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