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Santé / Des leaders communautaires de Bouaké sensibilisés sur la rage

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Plusieurs leaders communautaires de la ville de Bouaké, notamment, des chefs de communautés baoulés, des chefs de communautés allogènes et étrangères, des guides religieux, des leaders d’associations de jeunes et de femmes, ont été conviés à une séance de sensibilisation sur la rage organisée, jeudi 1er octobre 2020, par l’antenne locale de l’institut national d’hygiène publique (INHP) dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la rage.

L’objectif de cette séance de sensibilisation était de les informer sur cette maladie grave, son mode de transmission et les mesures préventives pour ne pas en être contaminé.

Il ressort de l’exposé, fait au cours de cette activité par le chef d’antenne de l’INHP, Dr. Coulibaly M’Bégnan, que la rage est une maladie causée par un virus. Elle se transmet à l’homme par les morsures, les griffures ou par les léchages d’une plaie par un animal déjà infecté. En Afrique, le chien est le principal réservoir et vecteur de la rage, selon le praticien de santé.

Le conférencier a également préconisé quelques mesures préventives contre cette maladie. « En cas de morsure, griffure, léchage ou autre contact avec le microbe de la rage, il faut bien laver la blessure avec de l’eau propre et du savon, utiliser un désinfectant, Amener immédiatement la personne mordue dans le centre de santé le plus proche », a-t-il préconisé.

A l’en croire, la vaccination périodique reste le moyen de protection le plus efficace contre la rage aussi bien pour l’homme que pour les animaux. « C’est une garantie pour la bonne santé de la famille et de la communauté », A-t-il indiqué.

Dans son exposé, le premier responsable de l’antenne INHP de Bouaké a également dépeint la situation de la rage en Côte d’Ivoire et dans la région de Gbêkê. En moyenne 20 à 30 cas de cas décès humains sont notifiés chaque année en Côte d’Ivoire et plus de 50% de ces cas sont des enfants de moins de 15 ans. Aucune région du pays n’est épargnée.

Au niveau de la région de Gbêkê, qui ne nous concerne, les services compétents ont notifié en 2019 trois cas confirmés de décès humains de rage. En 2020, 03 cas de décès humain ont également été notifiés à la date du 22 septembre 2020.

Le secrétaire général de la préfecture de Bouaké, Ankoun Kouadjo, qui a présidé cette séance d’information et de sensibilisation, a demandé à chaque participant de sensibiliser son entourage ainsi que sa communauté toute entière sur la dangerosité de la rage et la nécessité de l’éviter en respectant les mesures préventives.

Il a également invité populations, autorités administratives et services compétents à conjuguer leurs efforts en vue de l’atteinte de l’objectif zéro décès de rage humaine à l’horizon 2030 fixé en 2015 à Genève entre l’OMS, l’OIE, la FAO et le GARC.

Source : AIP

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