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Santé / Coronavirus : l’OMS Afrique souhaite évaluer l’efficacité des remèdes à base de plantes

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Face au nombre de remèdes traditionnels qui ont vu le jour sur le continent africain pour traiter le Covid-19, l’OMS Afrique et l’Africa CDC (Centre de prévention et de contrôle des maladies de l’Union Africaine) lancent un protocole scientifique pour évaluer rigoureusement l’efficacité de ces traitements à base de plantes contre le coronavirus.

Il y a eu le Covid-Organics, une tisane à base d’artemisia à Madagascar, les margousiers en Côte d’Ivoire ou encore le « kongo bololo » en République démocratique du Congo (RDC), aussi appelée Ndolé au Cameroun et au Gabon : les remèdes traditionnels ont foisonné depuis le début de la pandémie de Covid-19 sur le continent africain.

Mais l’efficacité et l’innocuité de ces remèdes font toujours polémique. « Depuis le début de la pandémie, il y a eu par-ci par-là des propositions qui ont été faites pour utiliser la médecine traditionnelle pour traiter les patients (contre le Covid-19). Dans certains pays on est même allé jusqu’à tester l’efficacité de ces produits. Cela a créé beaucoup de polémique tant sur le continent qu’en-dehors, pour arrêter tout cela », explique Jean-Baptiste Nikiema, en charge des médicaments jugés essentiels à l’OMS Afrique.

« La porte n’est pas fermée »

L’OMS et le Centre de prévention et de contrôle des maladies de l’Union africaine, l’Africa CDC, mettent donc en place un protocole scientifique pour réaliser des essais cliniques de ces médicaments à base de plantes pour lutter contre le coronavirus. « Il était du devoir de l’OMS d’apporter son expertise pour élever le niveau des essais et faire en sorte que le résultat à la fin soit incontestable », détaille-t-il.

Il s’agit d’une véritable feuille de route pour mener des essais cliniques éthiques, rigoureux et prouver ou non l’efficacité de la médecine traditionnelle contre le Covid-19. « La porte n’est pas fermée car il y a eu d’autres maladies où la médecine traditionnelle a largement contribué (à la lutte contre les maladies) sur le continent donc pourquoi pas dans le cas du Covid-19 », conclut Jean-Baptiste Nikiema avant d’ajouter que pour cela, « il faut des démarches scientifiques rigoureuses qui respectent certains standards ».
Source : Rfi

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