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France / Paris en chute libre dans le classement des meilleures villes étudiantes du monde

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Comme chaque année, l’entreprise spécialisée supérieure internationale QS publie son palmarès des meilleures villes étudiantes. Londres conserve sa première place.

Comme chaque année, le classement Quacquarelli Symonds (QS) consacre les meilleures villes étudiantes. Pour concourir, ces dernières doivent avoir au moins 250.000 habitants et deux universités déjà classées par l’entreprise spécialisée supérieure internationale QS. 

Le classement s’appuie sur un éventail de critères: la qualité des facultés que la ville compte, l’envie des étudiants de s’y installer, le coût de la vie, la diversité de la population ou encore les avis des habitants. Pour cette nouvelle édition, Londres conserve sa première place mondiale, suivie de Munich. Séoul et Tokyo se partagent la troisième marche du podium. Paris apparaît seulement en 9e position, perdant ainsi deux places par rapport à 2019.

La qualité des facs françaises remise en cause

Paris poursuit sa baisse. Après avoir occupé le premier rang lors des quatre premières éditions du classement, la capitale a d’abord perdu une place en 2017, puis est de nouveau descendue de trois rangs en 2018. Reconnue meilleure ville étudiante du monde en 2016, sa position ne cesse de chuter. Dans la catégorie «l’avis des étudiants» qui y ont vécu, la capitale perd des points contrairement à Berlin qui a la préférence des jeunes. Paris pèche également pour son manque de diversité, et enregistre une légère chute pour la qualité de ses facultés. La ville peut néanmoins se targuer de bons résultats s’agissant des possibilités de recrutement et du coût de la vie, qui diminue.

Lyon arrive à la 48e place (elle était 50e en 2019) et Toulouse chute de douze places, terminant 86e. Ben Sowter, directeur de la recherche chez QS, salue la baisse des prix dans les trois villes françaises nommées dans le classement. Mieux encore, selon lui: «Lyon et Toulouse font partie des vingt villes les plus abordables au monde.» Seul bémol qui les empêche d’atteindre des sommets: la qualité des cursus proposés. «L’accent doit être mis sur la garantie que les universités françaises continuent d’améliorer leur niveau académique, leurs possibilités de recherche et de formation de diplômés à fort potentiel d’employabilité», énonce Ben Sowter.

Les États-Unis attirent moins

Pour le reste, l’Allemagne et l’Australie se démarquent en comptant respectivement deux villes chacune dans le top 10. Les États-Unis attirent moins, puisque les 15 villes américaines citées dans le classement souffrent toutes d’une baisse d’attractivité.

L’Australie connaît aussi une baisse d’attractivité en ce qui concerne le recrutement: 5 des 7 villes présentes dans ce palmarès ont chuté en raison du manque d’opportunités professionnelles sur place.

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