Connecte-toi avec nous

Internationale

France / covid-19 : les universités contraintes de réduire leurs capacités d’accueil

Publié

sur

Matignon a annoncé que les salles et amphithéâtres ne pourraient être remplis qu’à 50% de leur capacité nominale.

Dans un communiqué, le ministère de l’Enseignement supérieur a indiqué que les salles et amphithéâtres des universités placées en zone d’alerte renforcée ou maximale ne pourraient, à partir de mardi, être remplis qu’à 50% de leur capacité nominale.

Depuis la rentrée de septembre, les images d’amphis bondés et de couloirs encombrés font le tour des réseaux sociaux. Invitée du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, la maire Anne Hidalgo a jugé la situation dans les facs parisiennes «catastrophique». La manière dont les universités de France se sont organisées afin de limiter le contact entre les élèves et le développement de foyers épidémiques varie d’un établissement à l’autre. Certaines ont déjà mis en place un enseignement hybride.

Pierre Denise, président de l’université de Caen, expliquait au Figaro que le distanciel a été mis en place pour les formations à petits effectifs dans lesquelles on observe, selon lui, un plus grand nombre de contaminations. Philippe Augé, président de l’université de Montpellier, affirmait la semaine dernière avoir mis en place un système d’enseignement «co-modal avec une partie des étudiants d’une formation présents et l’autre partie à distance. Les étudiants en distanciel et en présentiel alternent».

Les étudiants, plus en sécurité au sein de l’université?

Face à la conjoncture sanitaire, le président de l’université de Montpellier admettait au Figaro «ne pas être entièrement serein». «Nous avons investi dans des équipements (acquisition de licence, achat de matériel pour la captation vidéo) mais aussi effectué des recrutements, par exemple de personnels qualifiés en matière d’ingénierie pédagogique pour aider les équipes enseignantes.»

Mercredi dernier, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal excluait «une fermeture généralisée des universités» tout en insistant sur la nécessité du présentiel. Nombreux étaient les présidents de facs à affirmer qu’en réalité, les étudiants étaient plus en sécurité à l’intérieur des établissements que dehors, lorsqu’ils se rendent à des fêtes ou des événements privés. En guise d’exemple, rappelons qu’une centaine d’étudiants en médecine de l’université de Rouen Normandie ont été testés positifs après avoir participé à des soirées d’intégration.

Source : etudiant.lefigaro

Continuer la lecture
Publicité
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité

NOS PARTENAIRES

Publicité
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com