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Emploi des Jeunes

France / Covid-19 : 20.000 jobs étudiants vont être créés pour accompagner les décrocheurs, annonce Castex

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Le premier ministre a également annoncé une possible rentrée en présentiel des étudiants fin janvier si la période des fêtes «ne s’est pas traduite par un rebond de l’épidémie».

Mardi dernier, Emmanuel Macron évoquait «une réouverture des universités possible dès le début du mois de février. En effet, a expliqué le président de la République lors de son allocution, si au 20 janvier, «le nombre de contaminations demeure en dessous de 5000 cas par jour, les salles de sport et restaurants pourront ouvrir. Les lycées puis les universités, 15 jours plus tard, pourront reprendre les cours en présentiel».

Les dates de la réouverture des universités reste encore floues. Ce matin, le premier ministre Jean Castex a détaillé les nouvelles modalités de l’allègement du confinement et de la levée progressive des contraintes.

Si le 20 janvier, et si la période des fêtes de fin d’année «ne s’est pas traduite par un rebond de l’épidémie», a-t-il annoncé, «nous pourrons alors envisager de lever le couvre-feu et d’autoriser la reprise d’activité pour les restaurants, les enseignements en présentiel dans l’enseignement supérieur et le retour à un fonctionnement normal dans tous les lycées».

Les universités, a-t-il argué, sont des «grands lieux collectifs, de flux, et nous empêchent à ce stade de décider leur réouverture». Jean Castex a toutefois assuré mesurer l’impact du distanciel sur les étudiants et assure avoir renforcé «les dispositifs d’accompagnement» scolaire et psychologique des jeunes les plus fragiles. «Je réunirai la communauté universitaire notamment la CPU avec Frédérique Vidal dans les jours à venir pour approfondir cette question.»

Risque de décrochage massif

L’annonce de la réouverture tardive des universités a fait grincer quelques dents. Au Figaro, les présidents d’université ont confié leur incompréhension et inquiétude. L’année 2020 n’aura pas épargné les étudiants. «Il y a un risque considérable de décrochage et les conséquences peuvent être très importantes. Une année universitaire gâchée est une bombe à retardement humaine et sociale», prévenait Jean Chambaz, président de Sorbonne Université.

Autre motif d’inquiétude: la précarité financière grandissante des étudiants. Pour faire face à cet écueil, le premier ministre a annoncé créer 20.000 jobs étudiants afin de «venir en soutien aux étudiants décrocheurs. Ces contrats seront passés avec les Crous, pour une durée de 4 mois», a-t-il conclu.

Source : etudiant.lefigaro

 

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