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Côte d’Ivoire / Échecs scolaires, des parents d’élèves mécontents mettent en cause la ministre de l’Education nationale

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Avec la nomination de Mariétou Koné à la tête du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, les Parents d’élèves anciens membres du CCEN avaient nourri un réel espoir quant à l’avenir de leurs enfants.

Malheureusement selon eux, en lieu et place d’actions concrètes, ils constatent que le successeur de Kandia Camara s’est lancée dans un procès d’intention contre certains acteurs.

Les parents d’élèves désemparés accusent la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation d’avoir fait le choix d’un discours criminalisant des élèves, « leurs enfants en stigmatisant une supposée nullité de ceux-ci ».

Dans une déclaration de presse, ces parents d’élèves estiment que le Professeur Mariétou Koné devrait en principe faire profil bas et se donner le temps de l’observation et de l’écoute des uns et des autres. Mais contre toute attente selon le Pasteur Kaha Grivaz Lucien, « elle a communiqué surabondamment sur ce qui semble être, dans son esprit, un penchant pathologique de nos enfants à la tricherie et à la fraude ».

«Cette démarche inopportune de la première responsable de l’Education nationale a eu pour effet de créer une atmosphère délétère à quelques jours des examens à grand tirage », a déclaré, le Pasteur.

Il a affirmé que les enfants sont allés à ces examens avec un traumatisme avéré parce que le ministre a fait le choix de faire passer l’exception pour la norme en effrayant également les acteurs clés que sont les administrations scolaires et leurs animateurs.

«En outre, il nous revient que lors des délibérations à l’examen de l’entrée en sixième, des notes du contrôle continu pour plusieurs inspections de l’enseignement préscolaire et primaire, n’ont pas été prises en compte dans le calcul des points audit examen entrainant de facto l’échec de plusieurs milliers d’élèves », déplorent ces parents d’élèves.

Ils dénoncent également le fait que le ministre Mariétou Koné a vilipendé des candidats au concours du CAFOP au motif qu’ils n’auraient pas le niveau requis. Pour eux «l’argument énoncé souffre d’une renversante légèreté ».
Le jeudi prochain ces candidats nuls composeront à nouveau pour le concours du CAFOP. Le Pasteur soutient que pour être efficace, «le ministère aurait été plutôt porté à prendre les 2000 meilleurs nuls puisque malgré cette valse, tout revient à cela et un tel concours en deux étapes n’avait pas encore été organisé dans notre pays de cette manière, surtout par ceux qui parlent d’équité et de transparence ».

A l’analyse, les parents d’élèves soutiennent que l’Etat a failli tout simplement parce qu’il n’a pas créé les conditions de la réussite pour tous les enfants à travers une évaluation régulière. Ils soulignent que la « ministre a monté de toutes pièces un environnement inhibiteur plongeant le monde des examens et concours scolaires dans l’angoisse et la psychose ».

« En se faisant le garant d’une propagande surprenante, le Professeur Mariétou Koné et ses équipes ont plombé les efforts consentis par l’ensemble des partenaires du système pour assurer la réussite pour plus grand nombre d’enfants au sein de l’école républicaine, mentionnent les parents d’élèves qui exigent que cela ne contrarie pas les efforts chèrement consentis par les familles pour l’éducation de leurs enfants ».

Ils disent attendre avec impatience les résolutions des états généraux de l’Education nationale auxquels ils vont prendre une part active selon la place que les organisateurs voudront bien leur concéder et seront très attentifs à la mise en œuvre effective de ces résolutions.

« L’avenir de nos enfants ne saurait être sacrifié sur l’autel de conquête politique ou quelque posture inutilement politicienne », préviennent les parents d’élèves.
Ils sont convaincus qu’avec les échecs endémiques de l’année scolaire 2020-2021, la prochaine rentrée scolaire 2021-2022 s’annonce sous les auspices les plus défavorables et tiennent le ministère pour responsable de cette malheureuse situation.

Les parents d’élèves redoutent qu’au primaire, la double vacation soit la norme induisant une formation au rabais et annoncent qu’au secondaire, les enseignants ne pourront plus évaluer correctement leurs enfants.

Leur souhait est que la ministre assume sa part de responsabilité dans le chaos qui se profile à l’horizon et ils estiment qu’il n’est pas encore tard pour rectifier le tir et réaffirment enfin leur disponibilité à soutenir toutes les bonnes volontés et attendent des états généraux de l’Education qu’ils posent le cadre d’un travail mutualisé au service de l’école ivoirienne.
« Au demeurant, nous ne rechignerons jamais à protéger ce qui constitue notre raison d’être, c’est-à-dire l’intérêt de nos enfants », a conclu, Pasteur Kaha.

Source: Koaci

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