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Burkina / Mission conjointe : pour permettre aux élèves déplacés internes de poursuivre sereinement leur scolarité

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Dans le cadre du suivi des efforts de réalisations des partenaires techniques et financiers visant à apporter des solutions face à l’urgence dans le système éducatif, une mission conjointe MENAPLN, Ambassade du Danemark, coopération suisse -Ambassade du Canada et de l’UNICEF était à Kaya dans la région du Centre-Nord, le vendredi 5 Février 2021. Avec le patron de l’éducation, Pr Stanislas OUARO, le Gouverneur de la région du Centre- Nord, Casimir SEGHDA, l’Ambassadeur du Danemark Steen SONNIE ANDRESON, Carol McQUEEN du Canada, Jean-Michel LIMAT de la coopération suisse et de Sandra LATTOUF de l’UNICEF ont pu constater de visu les solutions à eux apportées pour permettre aux élèves déplacés internes (EDI) de poursuivre sereinement leur scolarité.

Plus de 4000 écoles ont été outillées et le personnel formé pour faire face à des situations de résilience.  Deux de ces écoles qui accueillent ces EDI ont reçu la visite des PTF. Dans celles-ci, la moyenne des élèves par classe se situe entre 100 et 110 élèves, environ 600 EDI sont accueillis et traités comme des élèves hôtes. Avec l’ensemble des partenaires cités, un certain nombre d’infrastructures, de classes progressives et des tentes a été construit pour permettre à ces élèves d’être en classe.

A ces solutions apportées par les PTF, un centre d’écoute et de dialogue des déplacés internes qui accueille des élèves ou des enfants qui étaient déscolarisés ou non, fait le bonheur des EDI dans un site de déplacés interne à Kaya. Avec leur moniteur et à l’aide des cours dispensés par la radio, les élèves sont en classe. Dans ce centre, l’objectif premier est de faire en sorte qu’à travers les programmes d’éducation par la radio, (PER) il y’ ait une passerelle de passage pour ces centres d’écoute et les écoles classiques et que les EDI aient surtout l’envie de repartir à l’école.

Sur le chemin du retour, la mission a fait une halte à Korsimoro, pour prendre le pouls de la situation d’une école « safe school » où on développe des réflexes de protection de l’enfant.   «  Toutes ces mesures  sont des solutions de résilience face à la crise sécuritaire » a indiqué Pr Stanislas OUARO. C’est pourquoi, Pr Stanislas OUARO pense qu’il faut travailler à le mettre à l’échelle car il faut préparer les élèves à des réflexes de protection.

Quant à Carol McQUEEN qui au regard des défis, pense qu’ensemble la scolarisation complète de chaque enfant du Burkina est possible, Madame Sandra Latouff renchérit que face à l’urgence, il faut agir maintenant.

Source : MENAPLN

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