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Burkina / Éducation en situation d’urgence : les enseignants des zones à forts défis sécuritaire s’approprient les curricula

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Le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN) à travers son Secrétariat Technique de l’Education en situation d’urgence (ST-ESU ), a organisé du 21 au 25 septembre dans les régions de la Boucle du Mouhoun, de l’Est, du Centre-Est, du Nord, du Centre Nord et du Sahel, une session de formation des enseignants et encadreurs pédagogiques du primaire, du post- primaire et du secondaire sur les curricula de l’éducation en situation d’urgence . L’ouverture officielle de la session a eu lieu à Dédougou sous la présidence du ministre de tutelle, représenté par madame Djéneba Ouattara, Chargée de Mission.
Les régions du Centre-Est, du Centre- Nord, de l’Est, du Sahel, de la Boucle du Mouhoun et du Nord ont été identifiées comme zones à forts défis sécuritaire du fait de la dégradation de la situation sécuritaire. Cette situation est à l’origine entre autres de la fermeture de 13,20% des établissements préscolaires, primaires, post-primaires et secondaires du Burkina, affectant 349 909 enfants, 11 219 enseignants et 1 013 000 personnes déplacées dénombrées en août 2020 dont 62% d’enfants. En riposte, le Burkina a élaboré la stratégie de scolarisation des élèves des zones à forts défis sécuritaires (SSEZDS 2019-2024) puis un plan de riposte du MENAPLN pour la continuité éducative dans le contexte de la COVID 19.
Les présents curricula soumis à l’appropriation de 508 enseignants et encadreurs en simultané dans les bassins de Dédougou, Dori et Fada, trouvent selon monsieur Toé Bertin, représentant de madame la Secrétaire Technique de l’ESU, leur fondement dans l’arrêté N° 2020-038/MENAPLN/SG/DGREIP du 7 février 2020 portant adoption et modalités de mise en œuvre de l’éducation en situation d’urgence des enseignements formels des niveaux d’étude primaire, post primaire et secondaire général qui stipule en son article 3 que « les curricula de l’éducation en situation d’urgence sont mis en œuvre entièrement lorsque le temps de fermeture d’écoles ou d’interruption de cours atteint une durée de quatre (4) mois.». L’ensemble du processus découlant des actions de l’axe 2 de la SSEZDS dont ces contenus qui devront renforcer les capacités des acteurs aux approches et alternatives pédagogiques en ESU dans toute sa philosophie.
L’ESU repose déjà sur des acquis substantiels soulignés dans le discours du ministre lu par madame Djéneba Ouattara, que sont notamment la réouverture de 866 établissements accueillant au total 176 356 élèves, la réinscription dans des établissements hôtes de 51 115 élèves déscolarisés du fait de la crise sécuritaire, l’organisation de sessions spéciales des examens et concours scolaires en 2018 au profit de 5528 élèves du Nord et du Sahel et en 2019 au profit de 1629 élèves des régions du Centre nord, de l’Est, du Nord et du Sahel ou la formation de 324 encadreurs pédagogiques, de 6742 enseignants de 1504 écoles et de 1625 agents sociaux et de santé à l’approche Safe school et à l’appui psychosocial des élèves affectés et surtout l’organisation réussie des examens et concours scolaires session de 2020 qui ont donné des résultats au-delà des espérances.
La présente session est la première d’une série qui a pour cibles principales les enseignants des 866 établissements réouverts.
Source : MENAPLN

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