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Santé / Médecine traditionnelle : Aka Aouélé projette la construction d’un institut de recherche

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« On estime à plus de 85% la population en Afrique subsaharienne qui utilise régulièrement la médecine traditionnelle pour ses premiers besoins de santé », a constaté le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique (Mshp).

Devant cette proportion d’usagers des services de la médecine traditionnelle, Dr Aka Aouélé mûrit l’ambition de doter la Côte d’Ivoire d’un institut de recherche en médecine traditionnelle.

« Le défi majeur qui reste à relever en vue d’un usage rationnel de la médecine traditionnelle et de sa prise en compte dans tous les domaines de l’offre de soins de santé est la construction d’un institut de recherche en médecine traditionnelle. »

C’est la préoccupation partagée le lundi 31 août par le ministre Aka Aouélé, à l’occasion de la célébration de la 18e édition de la Journée africaine de la Médecine traditionnelle.

A l’instar des pays membres de la région africaine de l’Oms, la Côte d’Ivoire a marqué l’évènement, qui vise à « répondre au besoin de mieux faire connaître la Médecine traditionnelle pour mieux la valoriser », a reconnu le ministre.

Quant au thème choisi cette année « Deux décennies de la médecine traditionnelle 2001-2010 et 2011-2020 : quels progrès réalisés ? », le Dr Aka Aouélé estime que c’est une invitation à faire le bilan de la médecine traditionnelle, à fédérer nos efforts et à préserver nos acquis.

Le premier responsable de la santé a aussi admis la nécessité de demeurer fermement engagé dans la complémentarité de soins dits modernes et traditionnels.

Dr Aka Aouélé s’est appesanti, d’un autre côté, sur les actions réalisées par le gouvernement dans le cadre de la promotion de cette science.

« Au niveau national, la médecine traditionnelle reste une offre de choix pour répondre au mieux aux besoins de la population en matière de santé. Elle est prise en compte dans la politique sanitaire nationale à travers le Programme national de promotion de la médecine traditionnelle », a-t-il rappelé.

Les acquis des efforts du gouvernement ont permis de connaître une amélioration de ce secteur. Notons, entre autres, le passage d’un système tolérant à un système inclusif de la médecine traditionnelle, l’existence d’une politique nationale de promotion de la médecine traditionnelle. Il faut aussi noter l’existence d’une législation et d’une réglementation, notamment le décret n°2016-24 du 27 janvier 2016 portant code d’éthique et de déontologie des praticiens de médecine et de pharmacopée traditionnelle…

Sur le plan international, les organes directeurs de l’Oms ont adopté d’importantes résolutions, relatives au développement de la médecine traditionnelle et à son intégration dans les systèmes de santé. C’est fort de ces résolutions, que les Chefs d’État et de gouvernement ont adopté les deux décennies de la médecine traditionnelle couvrant les périodes 2001-2010 et 2011-2020.
Source : Fratmat

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