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Santé / Maladies non transmissibles : Des experts plaident pour une meilleure prise en charge

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La Société africaine d’endocrinologie métabolisme nutrition alerte sur la nécessité d’une alimentation diversifiée et un programme diététique adapté, à son 3è congrès.
En 2017, le taux de prévalence des maladies coronaires en Côte d’Ivoire était de 681 cas pour 100.000 habitants. Soit 170 000 cas par an». Ces propos ont été tenus, mercredi, par le Pr Roland N’guettia, du service d’hémodynamique à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan, lors de son exposé sur les maladies cardiovasculaires. Et ce, dans le cadre du troisième symposium international sur les maladies non-transmissibles. Qui s’est déroulée à la salle de conférence d’hôtel, à Port-Bouët.

Pr Roland N’guettia a aussi révélé concernant les maladies cardiovasculaires que c’est « 44 nouveaux cas enregistrés pour 100.000 habitants. Et l’estimation de la prévalence en 20 ans a été multiplié par 8 », a-t-il alerté.

A en croire cet expert, « ces maladies non transmissibles tuent encore plus nos patients dans les pays à faible revenus » que sous d’autres cieux. Auparavant, Pr J. Abodo Pco élu président de la Fédération internationale du diabète (Région Afrique) a fait un exposé sur les problèmes du diabète et ses spécificité. Une intervention qui a suscité des réactions parmi les personnalités présentes.

« Notre plaidoyer après avoir participé à des rencontres internationales, c’est que ces fléaux doivent être traités au même titre que le Vih sida. En réalité, il est plus facile d’éviter le sida que le diabète », a déclaré Firmin Nouama de L’Alliance des organisations de lutte contre les maladies chroniques non transmissibles en Côte d’Ivoire (Aomnt-ci).

Tall Lacina président de l’Ong Comité club Unesco club universitaire pour la lutte contre la drogue et les autres pandémies, a quant à lui, estimé que : «L’alcool, le tabac et la drogue, sont des facteurs de risque contre les maladies non transmissibles (Mnt) », a -t-il constaté.

Dans son exposé, il s’est attardé sur le lien entre ces substances et les Mnt. Il a aussi présenté les différentes lois qui existent en matière de lutte contre les drogues en Côte d’Ivoire.

Plusieurs scientifiques de haut niveau, tant en présentiel qu’en visio-conférence, ont pris part à ces différentes rencontres. Selon le programme, la cérémonie officielle d’ouverture du 3e Congrès de la société africaine d’endocrinologie-métabolisme nutrition sera présidée, aujourd’hui par le Dr Aka Aouélé, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique (Mshp)

Source : Fratmat

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