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Santé / 3,5 milliards de FCFA pour améliorer l’accès au médicament au Gabon

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Entre volonté de modernisme et amélioration de l’accès au médicament particulièrement pour les populations vulnérables et celles de l’arrière-pays, l’Office pharmaceutique national (OPN) a tenu récemment son premier conseil d’administration en tant que société d’État au cours duquel la structure a été dotée d’une enveloppe de 3,5 milliards de FCFA pour lui permettre de mener à bien ses missions.

Comme annoncé en mai dernier, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), repreneur de l’OPN, qui est officiellement parti du statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) à celui de société d’État (SE), a récemment doté cette centrale publique d’achat de médicaments d’un nouvel organigramme. À la faveur du premier conseil d’administration de l’OPN réformé organisé à Libreville le 9 juillet 2021, un nouveau PCA et un directeur général intérimaire ont en effet été nommés. Il s’agit respectivement d’Alice-Bertille Bikissa Nembe et de Simon Essono. Tous deux ont la mission d’améliorer l’approvisionnement en produits pharmaceutiques de l’ensemble des structures sanitaires publiques du Gabon.

Or, ces dernières années, l’OPN avait montré des difficultés à remplir cette mission, au point d’occasionner «des dysfonctionnements majeurs dans l’approvisionnement en médicaments et autres produits de santé des structures publiques de santé», avait déploré le FGIS dans une note d’information rendue publique il y a un mois.

Pour porter le plan d’investissement et de transformation de l’OPN, le FGIS avait également annoncé qu’il injecterait 5 milliards de FCFA au cours des cinq prochaines années. Au cours du conseil d’administration de la semaine dernière, c’est une enveloppe de 3,5 milliards de FCFA qui a été mise à la disposition de l’Office.

«Le FGIS veut remettre l’OPN à l’équilibre afin qu’il puisse à nouveau jouer son rôle de centrale d’achats publique fiable, transparente et pérenne. En tant que gestionnaire du Fonds souverain de la République gabonaise, nous sommes profondément engagés dans la concrétisation des politiques publiques de la République gabonaise, notamment en matière de services sociaux», explique l’administrateur-directeur général du FGIS, Akim Mohamed Daouda.

Dans le cadre de cette même réforme, les autorités gabonaises entendent réduire de 30% le coût du médicament dans le pays. Elles comptent sur l’usine de fabrication de Nkok, La Santé Pharmaceutique SA, qui a récemment livré au gouvernement sa première commande de médicaments made in Gabon.

Source : alibreville

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