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Grève de l’AEEM : le mouvement désormais élargi aux élèves des lycées

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La grève entamée depuis le 10 novembre dernier par l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) n’est plus seulement l’affaire des étudiants et des institutions de l’enseignement supérieur seuls. En plus de son élargissement en temps matériel, passant de 72 heures à 120 heures à compter de ce lundi 21 novembre 2022, ce mouvement d’humeur s’est aussi élargi, affectant maintenant les élèves des lycées.

L’AEEM a donc mis sa menace de la semaine dernière à exécution en passant à une vitesse supérieure dans son débrayage. Le constat fait par notre rédaction dans les rues de Bamako, dans la matinée de ce lundi, est triste et lamentable. Il rappelle ainsi les vieux démons de l’errance des élèves dans les rues et ruelles aux heures de cours. Si d’aucuns ont pu rallier leurs écoles avant de se voir refuser l’accès aux salles de classe, d’autres ont rebroussé chemin suite à la rencontre des premiers. « On nous demande de rentrer à la maison pour 120 heures parce que les étudiants disent que tant qu’il n’y aura pas de places pour eux tous dans les amphis, nous aussi on ne va pas accéder à nos classes. », informe I. Touré, un élève du lycée La Lanterne de la commune VI du district de Bamako.

Pour rappel, c’est à travers un préavis de grève envoyé le 17 novembre 2022 au Ministre de l’Éducation Nationale que le bureau de coordination nationale de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) paralyse ainsi la tenue des cours sur tout le territoire national ce lundi 21 novembre 2022. Cette nouvelle grève est la 3è du genre de l’année académique 2022-2023 après deux premières de 72 heures chacune. En cause de cette reconduction, le non-respect de certains engagements pris par la partie gouvernementale lors des négociations suites aux préavis précédents. Il s’agit de la mise en place d’un cadre de concertation, du déguerpissement des ordures, de l’établissement de l’éclairage, de la réhabilitation des amphis préfabriqués, ou du retard constant et accru du paiement des allocations financières dans une grande majorité des institutions d’enseignements supérieurs (IES).

Source : Abamako.com

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