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France / À l’ISG, les étudiants suivent des cours de géopolitique

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À l’ISG, les étudiants du programme grande école suivent des cours de géopolitique. Un cours très apprécié des jeunes.

Les étudiants de l’ISG, ont une grosse surprise à la rentrée. Entre des cours de marketing ou de gestion, la direction a glissé dans leur emploi du temps un cours de… Géopolitique. Pendant deux ans, les étudiants de cette école parisienne du XVI ème arrondissement, vont consacrer un semestre par continent: l’Europe, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique.

«Un atout pour réussir dans le monde des affaires»

Un étonnement qui vire rapidement au ravissement«de voir s’ouvrir des perspectives qu’ils n’auraient pas imaginées», déclare Alireza Khalili, directeur de cabinet de l’ambassade d’Iran à Paris, chargé de donner aux élèves de deuxième année un cours sur la géopolitique en Asie. Un enseignement plutôt inhabituel. Mais pour cette école de commerce parisienne qui offre un apprentissage tourné vers l’international, un enseignement de géopolitique est«un atout pour réussir dans le monde des affaires», selon Alireza Khalili.

« Je fais sauter les verrous pour offrir des jardins de connaissances aux élèves»Alireza ­Khalili , directeur de cabinet de l’ambassade d’Iran à Paris

Toutefois le défi est de taille, puisque ce diplomate possède seulement trente heures pour éclairer les élèves sur les problèmes rencontrés sur ce continent tourmenté.«Il serait illusoire de vouloir couvrir la totalité de la géopolitique de la région, d’autant que cela risquerait de lisser les disparités entre les différents pays», confie-t-il. Ce cycle répond plutôt selon lui, à une mission d’introduction: «Je fais sauter les verrous pour offrir des jardins de connaissances aux élèves, qu’ils sont libres d’explorer par eux- mêmes».

«Ce cours m’a évité de nombreux impairs»

Victoire Nguyen-Rouault, en troisième année, en a récolté les fruits, elle qui a effectué un stage d’un mois au Tadjikistan pour l’association Equality and Solidarity. Sur place, elle œuvrait pour la communication du projet, ainsi que la recherche de sponsors.«Le cours m’a permis de connaître les us et coutumes du pays, et son histoire, raconte-t-elle. Ce qui m’a évité de nombreux impairs».

Source : etudiant.lefigaro

 

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