Une Commission ad hoc de 15 membres est chargée par le ministre Komla Kokoroko (des Enseignements primaire et secondaire) de repenser «l’esprit et la lettre de l’organisation des semaines/journées culturelles dans les écoles et centres de formation au Togo».
Selon des précisions fournies à «aLome» ce 26 janvier par des services techniques du ministère des Enseignements primaire et secondaire, cette Commission a jusqu’au 25 mars 2023 pour rendre son rapport. Cette commission est mixte, inclusive et se veut une cellule de réflexions. «Elle a pour mission de repenser l’esprit et la lettre de ces moments d’apprentissage et de brassage culturels nécessaires à l’éclosion des talents artistiques et à la connaissance culturelle des élèves et apprenants/apprenantes. Elle dispose de 60 jours pour présenter ses conclusions», précise Pr K. Kokoroko lui-même.
L’idée de la mise en place de cette Commission procède d’un constat, selon les services techniques précités. «Conséquemment à une mauvaise interprétation de l’objet des Journées culturelles et à des défaillances dans l’encadrement, ces périodes sont souvent l’occasion de dérives chez les apprenants, mettant ainsi en échec l’atteinte des objectifs portés par ces journées et en péril l’éthique, l’esprit et la lettre de la pratique enseignante», détaille sur le sujet une note de service signée par le ministre Kokoroko.
Le champ de travail de cette Commission est large. Il couvre aussi bien les établissements scolaires et centres de formation du public comme du privé. Au terme de ses 60 jours de travaux, cette «Commission ad hoc est censée produire un document de cadrage autour de l’organisation des journées culturelles dans les écoles et centres de formation. Un document dans lequel devra figurer entre autres des recommandations de mesures afin de mettre terme aux dérives constatées lors ces journées culturelles, ou encore décliner des activités susceptibles de meubler ces journées», précise le ministère dirigé par Pr D. Kokoroko.
Cette Commission ad hoc est présidée par Wodome D. Kodjovi (doyen de l’Inspection générale de l’éducation) et a pour rapporteur Paka Tanang (directeur des Enseignements préscolaire et primaire).
Source : Abidjan.net
