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Burkina Faso / Promotion de l’Éducation des filles : La sensibilisation se poursuit à Léo

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Après Koudougou, cap sur Léo ce jeudi 19 mai 2022 pour la suite de l’activité de sensibilisation sur le maintien des filles à l’école. Ainsi, « Eduquer ou périr  » comme l’a dit Joseph Ki- Zerbo est à plus d’un titre évocateur car cela révèle cette noble mission de la Direction Générale de l’Éducation Inclusive, de l’Éducation des Filles et du Genre (DPEIEFG).
Au delà des mesures incitatives octroyées par le projet « appui à l’Éducation des filles  » qui sont d’ordre financier, il existe un accompagnement qui est la création d’un cadre propice et sécurisé. C’est dans ce sens que s’inscrit la formation des enseignants sur les Droits de l’enfant et la lutte contre les violences.
A travers ce Plan Intégré de Communication, les apprenants, à travers le théâtre, le slam et la danse, ont mis en exergue la question « du maintien des filles à l’école et la voie royale qui conduit à la réussite. Les occupants de la scène ont simplement impressionné leur auditoire constitué de parents d’élèves, de nombreux élèves venus de différents établissements de la ville ainsi que de nombreux acteurs de l’éducation.
Se réjouissant de la féminisation de l’école, 53% au post- primaire dans sa province, le Directeur Provincial de l’Éducation Post-primaire et Secondaire de la Sissili, Monsieur Mimtiri Oualbeogo a indiqué que la question de l’inscription et du maintien des filles à école doit être une affaire de tous. Il a donc invité les acteurs de l’éducation à accompagner ce projet combien salvateur pour le bonheur du Burkina Faso.
Commencé depuis 2017, ce projet « appui au maintien et à la scolarisation des filles » parraine 100 apprenants dont 75 filles et 25 garçons dans la Sissili. Afin de répondre efficacement à sa mission, 25 élèves sont internés dans un foyer où elles sont entièrement prises en charge par le projet ; toute chose qui leur permet de poursuivre leurs études et d’éviter d’être victime de mariage précoce , selon Roukiatou Nion qui fait partie des bénéficiaires de la classe de 3e. Elle exhorte les parents d’élèves à soutenir leurs enfants et à ne pas leur donner en mariage prématurément.
Madame Compaoré/Sougouri Nathalie, point focal du projet dans le centre Ouest, rappelle que ce projet est né car les statistiques scolaires de la région faisaient partie des plus basses. Mais après quatre années d’accompagnement, les indicateurs se sont nettement améliorés au post-primaire et au secondaire.
Cette activité de sensibilisation qui vient à l’orée des vacances a pour objectif d’amener les élèves à garder en lettre d’or le contenu des messages issus de ces séances de sensibilisation.

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